Nouvelle séance d’indécision au niveau de la résistance des 4025. Une résistance qui joue bien son rôle, mais qui ne provoque pas non plus de gros dégagements, même si le CAC aura eu besoin de prendre appui sur le support des 3980 aujourd’hui, perdant un temps 0.8%. En repassant toutefois dans le vert en fin de séance et en venant se coller sur les 4025, le marché confirme ses velléités haussières, et se positionne idéalement pour reprendre sa marche en avant.
Pour autant, les niveaux à surveiller pour demain restent globalement une nouvelle fois les mêmes que ces derniers jours : à la hausse, on surveillera à nouveau la zone des 4025, que l’on pourra élargir aux 4030. Au delà, la porte devrait s’ouvrir en direction du haut du canal vert, au niveau des 4090/4095, la Bollinger supérieure ne devant plus faire barrage désormais. A la baisse, en cas de poursuite de la consolidation, le CAC pourra toujours compter sur la zone des 4000 pts qui l’a soutenu depuis trois jours, puis sur les 3975/3980. Un niveau qu’il s’agira de préserver pour entretenir l’impulsion haussière de ce début de semaine. En cas de cassure, le risque serait un retour sur le gap des 3922/3928, qui sera bientôt rejoint par la MM20, puis éventuellement sur la zone des 3875, juste avant d’autres supports sur 3860 et 3840.
Quant à notre trio, la décorrélation entre l’euro, l’or et le pétrole constatée en décembre se confirme une nouvelle fois, avec un euro clairement en difficultés, de retour sur les 1.43$, tandis que le pétrole parvient lui à se maintenir légèrement en territoire positif, avec un baril à 82.8$, sensiblement au dessus du point haut d’octobre. L’once d’or, entre les deux, reste dans une situation plus indécise, avec un léger repli suite à l’impact d’hier sur les 1143$, comme nous le verrons dans notre point graphique promis aujourd’hui, et qui sera publié d’ici une petite heure sur FSC.
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Etats-Unis : plus de 4,6 millions d’emplois détruits en 2009.
Les Etats-Unis n’avaient pas connu pareille situation sur le marché de l’emploi depuis 1949.
Sur l’année 2009, l’emploi a chuté de 3 %.
Autre triste record, le nombre d’emplois détruits a atteint 4,6 millions, le chiffre le plus élevé depuis que le département du Travail tient des statistiques, c’est-à-dire depuis 1939.
Décembre n’a pas inversé la tendance. Les destructions d’emplois ont augmenté bien plus que prévu sur le dernier mois de 2009, avec 85.000 licenciements nets, selon les chiffres du département du Travail.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/01/08/04016-20100108ARTFIG00536-etats-unis-plus-de-4-millions-d-emplois-detruits-en-2009-.php