Air France : collision aérienne évitée de justesse en Serbie

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attack-pearl-harbour-2.jpgVoilà qui pourrait bien faire du tort à l’image du groupe Air France et à son titre.

Alors que le crash de l’A330, vol AF 447 Rio-Paris  demeure toujours inexpliqué, une nouvelle catastrophe a été evitée de justesse.

Un avion de la compagnie aérienne israélienne El Al a en effet failli entrer en collision lundi avec un appareil d’Air France dans l’espace aérien serbe, information révélée tout d’abord par le quotidien israélien Haaretz.

Le Directorat serbe de l’aviation civile affirme d’ores et déjà qu’une erreur de l’équipage de la compagnie française est à l’origine de l' »incident ». Alors que les media israëliens prétendent qu’il s’agit d’une « erreur » serbe.

Selon le Directorat serbe, une enquête ouverte sur cet incident a – déjà – établi qu’un Airbus 318 d’Air France et un Boeing 777 d’El Al sont passés à quelque 300 mètres l’un de l’autre car « l’avion français n’avait pas suivi les instructions données par le contrôle du trafic aérien« .

« L’équipage de l’avion français avait correctement répété les instructions de descendre à une altitude de 35.000 pieds, mais, pour des raisons qui n’ont toujours pas été établies, l’appareil a continué à descendre au dessous de l’altitude requise et approuvée » en survolant Belgrade, a précisé le Directorat dans un communiqué.

Selon lui, un accrochage entre les deux appareils a été évité grâce à « une intervention au bon moment du contrôleur de vols ».

La compagnie El Al affirme quant à elle que les avions n’étaient plus qu’à 300 mètres l’un de l’autre quand l’appareil israélien a réduit son altitude et entamé un virage serré. Selon elle, les « passagers, l’équipage et l’avion n’ont jamais été en danger« . De plus, les média israéliens, – citant les deux équipages – affirment quant à eux qu’une « erreur » d’un contrôleur aérien serbe serait à l’origine de cet incident. Selon le journal israélien Haaretz,  une erreur d’aiguillage serait en effet à l’origine de ce dysfonctionnement.

Air France a  confirmé quant à elle que les pilotes du vol AF 2686 reliant Paris Charles-de-Gaulle à Sofia avec 70 personnes à bord avaient « réagi à une alerte de proximité de trafic au dessus du territoire serbe« . Alerte signalant l’approche immédiate d’un appareil.

La compagnie affirme par ailleurs que les pilotes ont « appliqué les procédures. Tout en ajoutant avoir « ouvert une enquête interne et transmis tous les éléments relatifs à ce vol » à la Direction générale de l’aviation civile et le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), en France.

Selon une porte-parole d’Air France, « le vol s’est poursuivi normalement et, à aucun moment, l’avion ni ses passagers n’ont été mis en danger« .

Sources : AFP, Ouest-France, El Al, JDD

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  3. Interessant à savoir, sachant que pour le jour de l’an j’aurai l’occasion d’appeler des amis qui travaillent chez Skyguide en Suisse

  4. Pas de collision potentielle entre les avions d’Air France et d’El Al au-dessus de la Serbie
    Le transport aérien a connu récemment plusieurs accidents dramatiques. Tous les jours, des incidents, plus ou moins graves, plus ou moins bien gérés, n’en restent pas moins des non-événements. La « quasi-collision » – reportée comme telle par les médias – de lundi entre deux avions de ligne d’Air France et d’El Al au-dessus de la Serbie entre dans cette catégorie.
    La procédure est classique : d’une manière générale, deux avions peuvent se rapprocher sans risque majeur, car des alarmes dans les cockpits sont prévues en plus de la surveillance radar du contrôle aérien. Dans le cas de l’épisode serbe, une enquête interne est actuellement conduite chez Air France. Les données du vol ont été transmises au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), ainsi qu’aux autorités serbes. La réponse n’a pas tardé : tous deux ont conclu qu’une enquête n’était pas nécessaire, selon une source proche du dossier recueillie par lepoint.fr.
    Confusion d’unité de mesure
    Mais l' »incident » reste intéressant à analyser, notamment pour alimenter la banque de données de ce type de situations. La sécurité de l’aviation civile s’appuie en effet sur ce retour d’expérience, afin d’identifier les situations accidentogènes et modifier ensuite les procédures, améliorer les équipements techniques, compléter les formations des équipages et des contrôleurs, etc.
    Les informations transmises par l’agence de presse serbe Beta montrent une confusion – très classique – entre les mètres et les pieds (unité de mesure de l’altitude en aéronautique). Selon nos informations, l’équipage d’Air France a été autorisé à descendre vers 35.000 pieds (« FL 350 », dans le jargon) et a accusé réception de cette instruction du centre de contrôle serbe.
    En fait, l’Airbus A318 d’Air France est passé légèrement sous son niveau autorisé, arrivant à 34.700 pieds, soit 300 pieds de moins (et non 300 mètres).

  5. L’erreur vient des 3 parties, les pilotes qui ont omis de suivre les instructions, le contrôleur qui n’a pas spécifié la proximité d’un autre appareil.

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