Juré, promis, caché, la reprise interviendra au premier semestre 2010. Ce n’est pas moi qui le dit mais Dominique Strauss-Kahn, en personne ! C’est vous dire !
Dans un entretien au Figaro à paraître mercredi, le directeur général du Fonds monétaire international estime en effet que la crise financière est « à peu près maîtrisée » et que le retour à la croissance pourrait pointer son nez – certes fort délicat – avant l’été 2010.
Dominique Strauss-Kahn, la reprise peut d’ores et déjà être observée en Asie, même si elle s’avère toutefois bien fragile. Si certes le FMI estime qu’il n’y a pas de risque avéré de « rechute », il ne l’exclut pas entièrement.
La méthode « miracle » pour éviter le « pire » selon la patron du FMI : que les gouvernements maintiennent leurs soutiens publics, Dominique Strauss-Kahn observant par ailleurs que la demande des ménages privée reste faible et que le chômage devrait croître encore pendant quelques temps.
Vous avez bien lu : le FMI appelle à faire du « libéralisme d’Etat » …. en quelque sorte.
On aurait pu croire au contraire que l’Organisme exhorte les gouvernements à limiter leur déficit public. Que nenni !
Dominique Strauss-Kahn considère comme un véritable risque le fait que certains pays ajournent leurs programmes de relance prévus pour 2010, compte-tenu des espoirs actuels de reprise. Ce qui – selon lui – « augmenterait la probabilité d’une rechute ». Le directeur général du FMI affirme par ailleurs que « c’est notre modèle de croissance lui-même qu’il faut repenser ».
Arguant ses propos par une formule mathématique : selon les calculs établis par le fonds, une dépense publique de 100 milliards aura entraîné une croissance de 100 milliards . Dominique Strauss-Kahn qualifiant ce résultat comme étant « bon rendement ». Vous avez dit perfusion ?
Sources : AFP, le Figaro, le Monde
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