Les bulles et les krachs s’entrecroisent et se mêlent.
Bulle de la maison individuelle, bulle des appartements, bulle de la location, bulle du locatif, bulle de l’immobilier d’entreprise.
Certaines de ces bulles se poussent l’une l’autre et se font éclater mutuellement.
La maison individuelle nuit à l’appartement, l’acquisition nuit à la location, et on oublie notablement le krach le plus violent actuellement, le krach à la location.
Quand on achète ou qu’on fait construire, le « tous propriétaire », on oublie le locatif. Fin 2000, dans ma localité, il n’existait pas de « marché » de la location. Pas d’agence, pas de vides, tout se louait par bouche à oreille. Puis est venu le boum,, la construction, qui a contaminé les propriétaires bailleurs du centre-ville.
Ils étaient bien peinard, et puis une démangeaison les a tous pris : la réhabilitation, avec quelques de Robien deci, delà, bien entendu, mais le marché étant dynamique, on en a pas bien vu.
Fin 2005, début 2006, « il manquait des logements », les f3 se louaient à 450/500 zeuros par mois. Puis, comme un seul homme, le centre ville s’est couvert de chantier. Et il est arrivé ce qui devait arrivé de classique : des vides. Et pas des petits. Des immeubles à moitié, sinon plus vides, des délais entre location de 6 à 8 mois. Ce que j’avais dit, d’abord en esprit isolé et vu comme fou (j’allais à contrecourant, tout le monde le faisait !) arriva : la baisse. On ne loue plus qu’à 350. mais on a toujours le vide. Les agences crée depuis 2000 sont pleines de location.
« La vacance coûte très cher, je pense qu’il vaut mieux perdre 50 ou 100 euros sur un loyer et assurer une pérennité de location, plutôt que de laisser un appartement inoccupé 6 ou 8 mois consécutifs ».
La personne qui a lâché cela, a lâché bien plus qu’il ne croit. Il a lâché la
Ce krach là met un certain temps à atteindre Paris, non ?
Paris est atypique (pour le moment). et moins facilement saturable qu’une ville de 10 000, 100 000 ou 1 000 000 d’habitants. Mais tout vient à point…
je suis un baissier de la première heure, mais la je dois te dire que tu ne vis pas dans le même monde que les autres!
le marché se détend certes un petit peu mais on ne peut pas dire qu’il y ai un krach (ou alors peut être un prémice mais qui ne concerne uniquement pour l’heure que les petites surfaces …)
tu as raison, on est pas dans le meme monde, je le connais bien mieux que toi, et depuis plus longtemps, ce qui me permet d’anticiper…
Et de plus, j’ai sous mes yeux, une palette de marché qui me permet de voir comment ça réagi, et en grandeur nature…
tu ne m’as pas compris… je ne remet pas en cause le fait que l’offre locative va considérablement augmenter ces prochains temps (avec un baisse inéluctable des loyers) mais ce n’est pas encore le cas (sauf peut être sur les petites surfaces) ou alors si krach il y a, il n’est pas encore généralisé au territoire…
c’est certain. le krach commence. pas partout, pas avec la meme amplitude, mais j’ai quand meme assez d’antennes pour m’apercevoir, avant un certain nombre de gens l’étendue…