Epargne et immobilier

Images_2Souvent à la publication du taux d’épargne des ménages, la même réflexion ressurgie, finalement les français ont bien de l’argent.
15.5 % en 2006. Cela parait beaucoup.
En réalité, c’est beaucoup moins. pour une raison simple. Pour l’ Insee, une bonne part de cette épargne (8.8 % en 2006) est dite « immobilière ».
Ce n’est ni plus, ni moins que la part des remboursements de capital (destruction de monnaie), attachée à leur capital. Rapporté au taux d’endettement des ménages (68,4  %), c’est considérable.
Cela indique aussi les conséquences d’une crise immobilière.

Sans apports d’emprunteurs « frais », on voit l’ampleur de la destruction de monnaie qui se met en place en cas de crise. Une vraie dégringolade de la masse monétaire comme en 1990/1992 (elle se rétractait d’un milliard par jour), au niveau des ménages, c’était simple : les ménages remboursaient leurs anciens emprunts, et peu en prenaient de nouveaux.
On voit aussi l’effet d’une « purge » prolongée sur l’endettement, et ses effets récessifs. C’est une partie du cas japonais. Le financement n’arrive pas au niveau du particulier.
Et les hommes politiques férus de désendettement verront ses effets catastrophiques, quand on rembourse le stock de dettes, et qu’il n’y a plus de flux pour l’entretenir.
Pour la banque, l’affaire est pliée. la banque qui ne prête plus, ce n’est plus une banque. C’est la sidérurgie.

Un commentaire

  1. N’est ce pas necessaire de retirer toutes cette liquidité due aux taux trop bas a un moment ou l’economie etait en expansion?

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