Servage, usure et esclavage…

ImagesVieilles choses et nouvelles choses, petites et grandes aussi, non, notre époque n’a rien inventé.
« L’amortissement négatif », dont on parle pour certains emprunt (j’aime cette appellation), ne peut exister. Un amortissement n’est jamais négatif, ou sinon, ce n’est plus un amortissement, mais une élévation sans fin de l’endettement.
Ce système portait un nom, il s’appelait l’usure. Nos banquiers sont redevenus des usuriers. Ils collent une dette qui ne peut être remboursé.

Les débiteurs se retrouvent dans un état dont ils ne peuvent se sortir, victime de l’usurier : esclavage pour dette, ou encore mieux, le servage. Car la différence entre le serf et l’esclave est importante. En effet, le maitre doit s’occuper de son capital, l’esclave, mais le maitre su serf se contente d’encaisser une plus forte rémunération, sans encourir les mêmes risques. Le serf doit s’entretenir lui même.
Seul échappatoire : la fuite, soit dans le surrendettement, la banqueroute, ou la fuite tout court.
Il n’y a rien de compliqué à notre époque. Les mêmes carambouilles marchent  éternellement, c’est la taille qui est différente.
Nous vivons une époque formidable, et le progrès est en marche !

(7 commentaires)

  1. La diférence avec le moyen Age c’est que nos cerf sont volontaires pour aller au casse pipe et comme il faut garder la face devant les copains-collègues ont essaye de les entraîner dans la même galère.
    C’est sûr que quand on est ensemble à avoir fait la même connerie on se sent moins con. Ca rassure de se dire que les autres aussi sont stupides…

  2. il y a une différence de taille aujourd’hui.
    C’est que les serfs ne crèvent pas trop de faim et qu’ils ne risquent pas de se faire tuer ou estropier à chaque instant par n’importe quels brigands, seigneurs, guerres ou jacqueries…

  3. la situation est bien differente.
    AVANT : Les usuriers de l’epoque s’enrichissaient, car l’impossibilite de rembourser etait due a l’enormite des taux d’interets pratiques. Le debiteur finisait par rembourser plusieurs fois la valeur du capital en interet sans reussir a amortir le capital.
    MAINTENANT ce n’est pas le niveau des taux qui empeche les emprunteur de rembourser. (4 ou 5%, ca reste faible). C’est l’importance de la somme empruntee, au dessus des moyens de l’emprunteur. A la difference de l’usurier, les preteurs d’aujourd’hui ont donc tout a perdre, car ils risquent de ne meme pas recuperer le capital, ie ce qu’il ont prete.
    En resume, les usuriers pretaient peu et retiraient beaucoup. Les banques d’aujourd’hui ont beaucoup prete, et elles retireront peu.
    Dans les deux cas l’empreteur est dans la m…., mais dans un cas le preteur s’enrichit, dans l’autre il s’appauvrit.
    Ils restent que les banques ont joue un role sinistre et ont mis bien leurs clients dans le bourbier en pretant trop, mais maintenant elles vont s’en prendre plein la tete, et ce sera bien fait.

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