« Le secteur immobilier américain continue de souffrir. Les reventes de logements ont reculé de 8% en septembre, à leur plus bas niveau depuis 1999, tandis que les stocks de maisons individuelles ont atteint un plus haut depuis 1999 également, selon des chiffres publiés ce mercredi par l’Association nationale des agents immobiliers. »
L’immobilier américain continue à dévaler la pente, et plusieurs experts disent qu’il ne faut pas s’attendre à une amélioration avant 2009. Je rappelle que le marché immobilier a commencé à connaître les premières baisses en automne 2005. Une vintaine de mois avant nous. Source : La Tribune, Etats-Unis: les reventes de logements au plus bas depuis 1999
L’Espagne rejoint les US et la GB dans les pays « à risque »
Subprime : drame immobilier et épidémie de saisies
« Nomura lost one wing, » said Nobutomo Watanabe, deputy general manager of the financial economic department at Norinchukin Research Institute.
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601101&sid=aVkgAIxqlHoo&refer=japan
Je me souviens d’une vidéo qui présentait la situation et les perspectives du marché immobilier US il y a un peu plus d’un an.
L’intervenant expliquait tranquilement à l’aide quelques graphiques (évolution des transactions, des stocks, des prix versus revenus des ménages, taux d’endettement…) que la partie était jouée et qu’un retournement était ineluctable à brève échéance. Et pourtant, rien de « visible » apparamment…
Concerant la France, il expliquait que nous n’en étaions pas là mais que compte tenu de la tendance, il y avait des chances que nous suivions le même chemin.
Les choses sont si simple : il suffit de ne regarder que les fondamentaux et d’avacuer tout le reste. Tous les lecteurs de ce blog les connaissent, inutile de les rappeler.
Juste un chiffre : 50% de la population gagne moins de 2200 euros par mois. Comment peut-on considérer que la situation actuelle puisse être pérenne ?
Ce n’est pas jouer les cassandres mais simplement être conscient que l’immobilier obéit à des cycles et que tout annonce que nous basculons vers un nouveau cycle.
Par contre, sauf élément exogène majeur (crise des subprime provoquant une raréfaction durable des liquidité, hausse forte des taux d’intérêt…) je suis de moins en moins convaincu que la chute sera brutale mais plutôt mesurée et continue sur plusieurs années.
Oui Septime, j’avais publié le reportage que tu cites.
« Juste un chiffre : 50% de la population gagne moins de 2200 euros par mois… »
En fait le salaire médian était de 1.483 euros en 2004. Soit environ 1.542 euros en 2006 si on ajoute 4% correspondant à l’inflation.
Cela signifie que la moitié des salariés à temps complet gagnent moins de 1.542 euros/mois.
A cela s’ajoutent tous les salariés ne travaillant pas à temps complet…
Effectivement ce n’est pas avec ce niveau de revenus que la France va devenir un pays de propriétaires.