Les conséquences de la crise immobilière vont être hors de proportion avec l’impact même du secteur sur ma vie économique.
Car ce secteur va déstabiliser les économies en profondeur (les a DEJA déstabilisés), alors que la crise peut être considérée comme à peine commencée.
Pour les citer en vrac :
– banques dont l’activité va se réduire drastiquement : la bank of America va arrêter ses prêts immobiliers, mais aussi, retour en force de la monnaie fiduciaire ?
On l’a vu cet été, une crise de confiance peut entrainer un retour du liquide.
Mais aussi quel avenir pour le marché du prêt immobilier ?
– Il n’y a qu’en Occident (et pas partout), où l’on confie son argent aux banques. Il leur a fallu vaincre une méfiance, justifiée le plus souvent par leurs escroqueries, faillites, et magouilles multiples dans l’histoire.
– conséquence de la faillite, au moins morale des banques « nécessité » de règlementer davantage (exit la dérégulation),
– récession profonde et industrielles, déjà avérées au Japon et aux USA (les 2 % de croissance préservés, s’ils sont réels, peuvent être mangés en moins d’une semaine par la dépréciation monétaire),
– caractère irréel des marchés boursiers (voir la valeur réelle du Dow Jones, toujours à l’aulne de la dévaluation de la monnaie : à diviser par deux),
– remise en cause de « l’inéluctable » mondialisation : le « marché » n’était tenu que par des déficits US, en mauvaise posture avec la mauvaise santé du dollar.
Il faut rappeler ici un