Bank of America vient de se retirer du secteur des prêts immobiliers.
Le secteur a vraiment souffert en septembre, et cela n’est qu’un commencement.
mais, il y a plus. Vraiment plus.
Si cette décision est unique, on peut encore rester dans le cas de figure d’un « retour aux fondamentaux », c’est à dire d’une baisse de seulement 50 %, qui ramènerait, grosso modo aux montants d’avant bulle. C’est l’option « raisonnable ».
Mais les bulles immobilières ne sont guère « raisonnables ».
La baisse observée outre-Atlantique est appelée à se propager, et sans doute, dans des conditions pires. Les banques européennes sont mouillées jusqu’au coup sur le marché américain.
Elles en subissent le contrecoup, avant de voir leur marché domestique flancher.
La conjugaison de la mondialisation et de la baisse du marché domestique risque d’être explosive.
Si l’exemple « Bank of America » est suivi, c’est l’agonie des prêts immobiliers qui commence, le retour à l’entre-deux-guerre (on achète, et on fait construire cash), avec une petite mise de l’état.
Donc on risque une baisse bien plus importante que 50 %, particulièrement aux endroits où l’immobilier est cher. Avec en prime, le dégoût de l’immobilier.
1ère perte en 25 ans pour le 1er prêteur hypothécaire américain !!!
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Le mois dernier, le groupe avait annoncé la suppression de 12.000 emplois, soit 20% de ses effectifs, après avoir été renfloué à plusieurs reprises.
Aujourd’hui le groupe Countrywide Financial (premier prêteur hypothécaire américain) a annoncé vendredi avoir subi sa 1ère perte en 25 ans de profits trimestriels ininterrompus !!! (perte nette de 1,2 milliard de dollars au troisième trimestre)
A y regarder de plus près la situation mondial actuel est assez proche de celle des années 1925-1935. monté des nationalismes replie national et crises boursières, bancaires et monétaires. Je fait certes partie des pessimistes mais les années futures ne serons certainement pas rose.