10 %… 2000 milliards…

Once_an Le journal « Le Temps« , fait transparaitre la vérité.
Les premières pertes annoncées (225 milliards de $, rien que sur le marché US) était surtout stupéfiantes de modestie.
Aujourd’hui, on passe à une estimation un peu plus réaliste de l’ardoise, bien sans doute que TRES sous évaluée. 2000 milliards de $ pour 10 % de baisse.
Chacun est convaincu d’ailleurs que le sacro-saint marché aura le bon goût de ne pas aller au delà.

Bien sûr, je vous laisse le soin de faire le calcul pour une baisse plus importante. Sans compter, bien évidemment, tous les marchés qui ne peuvent baisser : Grande-Bretagne, France, Espagne, Italie, et les marchés plus exotiques : Chine, etc…
Passé « le Temps », et l’exercice obligé de prudence verbale (qui contraste fortement avec les imprudences et impudences bancaires), on voit désormais l’échelle atteinte par la catastrophe.
Désormais, vu l’ampleur du problème, il est difficile d’affirmer qu’il reste une seule banque saine, et les profits affichés ne le sont que parce que les directions financières ne dévoilent les pertes, qu’obligées, forcées et contraintes.
On image sans peine, la perte de valeur corrélative de la monnaie. Même si le phénomène est ancien (le $ commence sa dégringolade en 1960), la dévaluation va encore s’accélérer.