Résultats spectaculaire pour Goldman sachs, qui annonce un bénéfice en progression de 79 % au troisième trimestre.
La réalité de ce résultat est à apprécier à l’aulne de la célèbre « comptabilité créative« , illustrée par Enron.
En effet, si l’on ne peut épater quiconque par ses prouesses, il faut l’épater par des mensonges.
« US Accounting rule SFAS 157 », exige des banques qu’elles classent leurs actifs (vantards) en trois niveaux.
Le premier est coté par les marchés, le troisième laissé à l’appréciation des modèles mathématiques des banques.
Goldman Sachs a donc appliqué cette règle en avance et mis 72 milliards de $ au niveau trois, en prétendant qu’il s’agissait d’un montant d’actif gérable (8 % de ses actifs), mais deux fois plus que ses capitaux propres.
D’autres banques ont révélés leurs « niveaux trois ». Ce niveau varie de 60 % à 150 % de leurs capitaux propres. Soit bien moins que Goldman Sachs, qui bien sûr n’a pas le moins du monde provisionné ces « niveaux trois ». C’est la seule différences avec Merryl Lynch qui annonce de 8 à 11 milliards de pertes.
Goldman sachs doit être donc vu comme ce qu’il est : dans le meilleur des cas un grand éclopé, dans le pire, un mort vivant.
Plus c’est gros, mieux ça passe…
Pourquoi tu oublie de citer tes sources Patrick, alors que cela risque de renforcer la défiance de ceux qui t’accusent d’écrire n’importe quoi ?
La source manifestement est cet article de Martin Hutchinson sur le site suivant http://www.prudentbear.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4809&Itemid=53
, qui a été repris et publié par asia times online
http://www.atimes.com/atimes/Global_Economy/IK03Dj03.html
Traduction en français :
http://questionscritiques.free.fr/economie/Niveau_3_Wall_Street_031107.htm
OK, la source était dans l’article suivant. Mais c’est un peu jeu de piste …