Ménages pris dans les taux (1/2)

8979796_2Depuis plusieurs jours, le journal Sud-Ouest publie une série d’articles sur la hausse des taux, et ils se penche en particulier sur les conséquences que cette augmentation produits sur les finances des ménages français, des jeunes français en particulier.

On s’y étonne, une fois de plus, de « l’optimisme » du Crédit Foncier, qui prête bien trop facilement. Et on pointe du doigt la rédaction obscure des contrats.

Le cas de Sophie Jourdan est assez exemplaire des difficultés rencontrées par un nombre croissant de ménages depuis que les taux d’intérêt remontent. Ces emprunteurs, souvent jeunes et à petits budgets, se croyaient protégés par des taux plafonnés, alors qu’ils ne l’étaient pas.

« Je suis tombée des nues lorsque j’ai reçu le dernier échéancier », confie la jeune femme, qui s’était convertie au taux révisable faute d’avoir pu trouver un établissement acceptant de lui prêter de l’argent sur trente ans pour acheter son logement. Un T 2 à Mérignac.

Source : Sud-Ouest, Ménages pris dans les taux

Ménages pris dans les taux (1/2)

Ménages coincés par la hausse des prix de l’essence (2/2)

L’inflation rend nerveux les marché et… les français

Inflation : le retour

Spaghettis et macaronis plus rares et chers avec la flambée des prix du blé

HSBC : les prix vont baisser en 2008, pas se retourner

(8 commentaires)

  1. (petite fable cynique : vieux adages et jeunes prévoyants)
    Il y a bien longtemps, en 2007, la mode était à l’achat immobilier.
    Preuve de reussite, assurance vieillesse. Nous étions rassurés par les anciens qui ne juraient que par « la pierre ».
    Il fallait acheter. Certains ne pouvaient pas acheter facilement, c’étaient « les pauvres ». Et pour échaper à leur condition ils ont investi. « A tout prix » comme on dit. Ne préférant pas voir la réalité, ils ont achetés.
    Il faut les excuser, car on ne les entendait pas assez, ceux qui pensaient « j’ai bien fait de vendre 😀 ». Pourtant, dans tout marché, il y a toujours un vendeur dèrrière un acheteur.
    Moi j’ai attendu et aujourd’hui je trouve que j’ai bien fait. J’ai toujours aimé profiter de la vie.

  2. Emission « service public » sur France Inter animé par I Giordano actuellement.
    Elle dénonce les prêts à taux révisables, elle cite le cas de Célia qui à contracté un prêt de 140KE à tx v. Choix du tx v. par défaut précise l’emprunteuse, le tx fixe lui étant refusé.
    Son cas:prêt sur 25 ans à 3% capé 1.5pt.
    Paf !!! 1ière révision du crédit, le taux passe à 5.2% et la durée augmente de 3 ans et 11 moins pr s’éterniser sur 28 ans 11mois, Ouarfffff…
    La notion d’amortissement négatif est mentionné.
    Célia pleure… impossible de renégocier son prêt, mutisme du crédit Foncier.
    Etablissement bancaire surlequel Ch Crémer, invité de l’émission, se décharge aisément (bouc émissaire ???) jusqu’à ce que Isabelle Giordano lui rétorque avec un aplmob indéfectible, que cet établissement(le CF ndlr) est actionnaire de sa société « Meilleurs tx.com », Re Ouarf…..
    La parole actuellement à Serge Maitre, qui lui seul, finalement tient la route, l’émission continue…
    😉
    J

  3. comment peut-on passer à 5.2% avec un capé 3-+1.5 je croyait que le max était à 4.5% et le mini 1.5 %.
    qq pourrais t’il m’expliqué ?

  4. à Capé…
    Le piege est la. c’est capé mais sur la durée total du prêt, càd qu’a la fin de ton pret le taux ne peut pas dépasser 4.5% mais temporairement si sans aucun souci…

  5. merci je ne connaissait pas cette jolie subtilité qui permet donc non pas de limité les bornes des echéanciers mais belle et bien tirer honteusement le max de fric…..donc aucu risque pour la banque et plein risque pour le client

  6. « Le piege est la. c’est capé mais sur la durée total du prêt, càd qu’a la fin de ton pret le taux ne peut pas dépasser 4.5% mais temporairement si sans aucun souci… »
    Je confirme, on m’avait scanné un cotrat comme celui là, mais il étéit à peine lisible en super taille. je n’ai pas pu le publier ici, iexploitable.

  7. En fait, c’est pas le taux qui est capé, c’est l’échéance, donc plus le taux augmente, plus la durée augmente, et puis arrive le moment où la durée ne peut plus augmenter (une limite est fixée dans le contrat), alors on se retrouve à payer uniquement des intérêts !

Les commentaires sont fermés.