Il y a des scènes qui se passent sans violences, et qui sont extraordinairement violentes.
La violence du regard des autres, quand vous n’étiez pas propriétaires.
La violence des expulsions, tellement routinier, et justement, le caractère tellement violent de ces expulsions à la chaine.
La violence de ces vies brisées, de ces meubles à l’abandon dans la rue.
La violence profonde du système.
Auquel répond(ra) une autre violence.
Celle qui est en train de tuer économiquement les auteurs de ce système.
Ils ont gagnés. Sur toute la ligne. Ils ont conduits des pauvres gens à tout perdre.
Ils se sont accaparés leurs seuls biens important, leur maison, sans qu’il y ait de réaction possible, ni organisée.
Et pourquoi tout cela ?
Pour posséder une maison qui, dans les faits ne vaut qu’une bouchée de pain.
Auquel répond une violence à l’irlandaise, comme on l’a connu au 19°siècle, l’injure, la délinquance tellement primaire (on vole les métaux).
Ils ont voulus tout avoir.
Ils l’ont.
Mais cela ne vaut plus rien.
Les banques prêteuses ne valent plus rien.
Elles n’ont plus que de l’actif fictif.
Tellement dévalué qu’on n’arrive même plus à lui donner une valeur.
Avec leurs dirigeants si « cher », ils n’ont pas compris l’essence du système. Une maison ne vaut que par ceux qui l’habitent, une banque, comme n’importe quelle entreprise ne vaut que par ses clients.
Perdu le client qui souscrivait le prêt, ainsi que les grasses commissions qui faisaient leurs délices.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, perdu aussi les gros clients, toutes ces fusions et acquisitions faisant le délice des banques d’affaires.