Emprunt ottoman.

Il n’y a pas eu que les emprunts russes, même si ceux-ci restent les plus célèbres.
Il y a eu les emprunts austro-hongrois, ou ottomans, qui ne furent pas plus remboursés que les autres.
La dette immobilière est à son tour touchée.
En déshérence complète, puisque les titres n’étaient même plus côtés, les banquiers viennent de voir en rose, ce qui n’est, ni plus, ni moins qu’une mesure de dépossession, recommandée par une aile du parti démocrate pour pallier la crise.
En effet, devant les ravages des saisies, les autorités locales US, comtés, villes ou états, votaient des recommandations en vue de l’adoption du HBPA, mouvement qui s’étendait à mesure que s’étendait la crise immobilière, et dont le mouvement allait s’accélérant, en même temps, les derniers arrêts de justice rendus étaient lourds de menaces pour les banques.
Reste à savoir le contenu des mesures.

Mais cela voudrait dire une chose, les banques ont accepté de se couper la main pour sauver le bras. En espérant que seul un doigt y passera.
en effet, la note s’annonce quand même, corsée. Des titres prévoyant 10 ou 11 % de rendement (contre 7 à 8), s’ils sont réduits à 6 laissent un manque à gagner considérable, quid du principal, en espérant que ce n’est pas trop tard.
Visiblement pour certains endroits, ça l’est.
Reste qu’il faut voir la manoeuvre pour ce qu’elle est, c’est à dire la tentative désespérée de sauver les meubles, insuffisantes, elle n’arrêtera rien, trop poussée, elle aménerait à consolidation (lire : banqueroute partielle) de la totalité de la dette.
Quand à la compétence, voir les facultés mentales des banquiers qui ont crées cette crise, les propos vigoureux du ministre allemand les laisse deviner.
En France, les annonces de N. Sarkozy sur l’indexation des loyers sur les prix sont logiques.
Désormais, dans beaucoup d’endroit, c’est la pléthore, et donc -déjà- la modération des hausses, et beaucoup de salaires et de pensions sont indexés sur l’inflation.
Et comme beaucoup de mesures accroissent cette indexation (du Smic et des retraites des régimes spéciaux), il est logique que cette indexation se généralise.
Chose pas forcément prévu par les propriétaires. Les effets récessifs de la mondialisation vont donc les toucher aussi.