Etat des lieux.

ImagesLe blocage des loyers était une mesure logique.
Le blocage ou plutôt l’indexation sur les prix.
Nicolas Sarkozy est cohérent avec lui-même.
Il veut faire voter un traité européen qui entrainera 15 ans de stabilité (stagnation) avec un équilibre keynésien de sous-emploi, avec chômage chronique.
L’intégrisme néo-libéral européen fait que ses négociations avec la Chine sont biaisées. Il a fallu qu’il délocalise partiellement l’industrie nucléaire.
Il veut aligner les dernières retraites qui ne le sont pas sur l’indice des prix.
Il serait donc fou, s’il n’alignait pas aussi les loyers, lui en retirera une certaine stabilisation sociale, un mieux être, là où les loyers baisseront.

La situation des locataires cessera de se dégrader.
Mais cela n’a une certaine importance qu’en province parisienne, là où une pénurie existe encore.
Ailleurs, les effets seront limités.
En effet, la pénurie n’existe plus, mais plutôt le trop plein d’appartements et de maisons à vendre, ou à louer, dans de mauvaises conditions pour les propriétaires.
Déjà, beaucoup se posaient la question de savoir à quel prix louer, ils n’appliquaient pas les hausses auxquels ils pouvaient prétendre.
Trop dur de perdre un locataire.
Trop dur d’en retrouver un.
Dans une population qui se paupérise, il était certain qu’ils n’échapperaient pas longtemps au mouvement.
Il sont contraint de se joindre au club. Les 99.9 % de la population qui ne bénéficient pas de la mondialisation. 
Etre propriétaire risque de tourner à la farce tragique. A leur tour d’être victime de la mondialisation.