On peut appeler ça, le tonneau des Danaïdes,
on peut faire le parallèle avec la situation au Zimbabwé, et la seule activité de sa banque centrale : tenter d’imprimer des billets aussi vite qu’ils se dévaluent,
on peut dire que c’est comme le crash Nippon : vouloir pousser avec une ficelle. Il y a un hic.
On a vu une action coordonnée des banques centrales. La crise immobilière s’aggrave pratiquement chaque jour et à vue d’oeil.
Les banques ont utilisées massivement l’effet de levier, et il leur revient en pleine figure.
Et l’annonce de l’action aura eu l’effet d’un bref tonique, d’un flash sur un drogué, vite oublié. Aujourd’hui, retour sur terre, et la bonne réaction ne peut qu’être : et cela n’a abouti qu’à ça ?
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Citons celle du jour :
– SachsenLB, ou la patate chaude dont personne ne veut,
– Northern Rock la modeste (dans ses pertes annoncées : 390 millions de livres),
– 830 millions de dépréciation pour lehmann.
Les « augmentations » de capital (en général c’est la ressource la moins chère), se font avec des intérêts de :
– 7.5 % pour MBIA et Washington Mutual,
– 9 % pour UBS,
– 11.2 % pour Citigroup…
Alors que le taux directeurs de la FED a été abaissé à … 4.25 %. D’une manière générale, dans le monde des affaires, on sait qu’un tel écart ne se fait que sur des firmes à l’avenir très incertain…
Oui en effet, ces écarts de taux ne mettent apparemment pas la puce à l’oreille des investisseurs, financiers,… !!!
C’est vraiment pas sain.
MAIS PAS DE PANIQUE !!! La situation est seulement désespérée.
le bateau coule, les canots de sauvetage ont été vendus, et le bar est vide…