Grâce au subprime.
11 milliards de bénéfice au total, dont 4 misés sur la chute de l’immobilier.
Bien sûr, Goldman Sachs admet avoir perdu un ou deux milliards (sans doute beaucoup plus, comme les autres.
Mais cela pose un autre problème.
Etant donné la quasi colonisation de l’administration américaine, voire de certaines autres, par GS, on ne peut écarter le fait que les gouvernants, au moins italiens et nord américains étaient prévenus de la crise depuis longtemps, bien avant sa visibilité en tout cas.
Le secrétaire au trésor américain, Henry Paulson, est un ancien CEO de GS, et comme je l’ai déjà dit les anciens de GS gravitent non seulement dans l’administration américaine depuis bill Clinton, mais, on n’est jamais trop prudent, dans le staff des gros candidats à l’élection présidentielle, républicains, comme démocrates.
De plus GS est un généreux donateur pour ces candidats.
Les candidats « hors la ligne » ont beaucoup plus de problèmes financiers.
Donc l’administration Bush a laissé faire, ni plus, ni moins qu’une gigantesque carambouille sur le dos des banques, des emprunteurs, dans le but d’enrichir GS.
Les hommes étant les hommes, les interpénétration entre pouvoir politique et cercles économiques n’ont jamais produits que de la voyoucratie. Et elle n’était pas réservé qu’à la Russie…