Au Puy en Velay, l’immobilier, d’après le « paruvendu« , baisse en ville (- 4 %), ou en périphérie (- 8 %).
Ce résultat est absurde, l’agglomération étant « inversée ».
C’est à dire que le centre est un repoussoir, ville contrastée, ancienne et vétuste par endroit, bien entretenue ailleurs, sans commodités, et étant une des dernières à bénéficier d’un non-contournement…
Le vrai centre urbain a basculé vers la première couronne, Vals, et la zone mitoyenne de Chirel, et Brives-Charensac, et leurs centres commerciaux.
Si l’aire urbaine en elle même n’est pas en crise démographique, la ville centre, par contre l’est, et certaines zones des communes périphériques.
Au total, la population, en trente ans de la ville centre est passée de 26 000 à 20 000, et encore, ce chiffre étant obtenu par la combinaison de l’effondrement de la ville centre, et l’urbanisation des deux communes absorbées dans les années 1960.
Elle vit une évolution à l’américaine, où les pauvres se sont concentrés dans le centre délaissé et souvent, comme je l’ai dit, en mauvais état.
La gestion de la ville fut conservatrice de la ville pendant des années où il ne fallait rien dépenser, rien entreprendre, son statut de chef-lieu lui assurant l’avenir.
Des démolitions, comme sur la photo, devenaient urgentes et devant se faire à grande échelle.
Quand aux propriétaires des lieux, ils sont positivement RA-VIS de savoir que c’est le moment d’acheter. Mais ils préfèreraient encore, pour les bailleurs, avoir quelques candidats à la location. (Gros potentiel si vous trouvez les locataires vous disent ils quand ils mettent à la vente ).
Enfin, derniers délices pour d’autres propriétaires. Le contournement routier à 2 X 2 voies est en cours de réalisation, et là aussi, des valeurs patrimoniales sont en train de s’effondrer. Les zones concernées étaient de plus, les plus récemment construites, et celle en meilleur état.
En bref, cet article est un article convenu. Le-centre-qui-baisse-moins-que-la-périphérie, sachant que la périphérie est à 2 kilomètres, pas plus, et que la bourgeoisie, cela fait déjà trois générations qu’elle a fichu le camp…