Le prix du blé… ça flambe !

Images_2 Pardon, je n’ai pas été assez clair, le prix de l’oseille vient d’augmenter.
En effet, un des ressorts de la crise « subprime » est le rapatriement dans les bilans des banques de montants de prêts consentis, qui avaient été titrisés et dispersés.
Les montants n’étant plus dans les bilans bancaires, on pouvait allègrement faire sauter tous les ratios existant.
En plus que clair, les 8 % de fonds propres, c’était déjà du dépassé depuis longtemps.
Le mouvement inverse étrangle les banques. Leurs fonds propres s’amenuisent, elles font face à des pertes importantes, et en même temps, leurs encours de prêts flambent devant ces rapatriements…

Alors que les emprunt nouveaux sont rares.
En encore plus clair, il n’y a plus que des mouvements comptables, mais les « prêts frais » qui eux seuls avaient une importance et un impact économique sont en régression.
Pour l’immobilier ce mouvement est encore plus simple à synthétiser : des vendeurs, mais des acheteurs clairsemés, peu de prêts accordés, et de moins en moins au fur et à mesure du temps, les banques consacrant leurs ressources à la couverture des rapatriements
On va donc revoir réapparaitre le classique des « neiges d’antan », pardon, des ventes d’antan : des apports conséquents + des prêts faits par des connaissances + des prêts faits par les vendeurs…

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