A cette allure, l’effondrement des ventes se poursuivant, et les saisies augmentant sensiblement, leurs deux courbes vont bientôt se rejoindre, et la liquidation devenir le mode normal pour se débarrasser (à vil prix) de son immobilier.
Selon le NY times,ce cas de figure se produit déjà dans certains états.
Notamment l’ouest, et les plus en noirs sur la carte.
Ce sont essentiellement les états de l’ancienne économie (industrie) et de la nouvelle qui trinquent.
Ces graphiques et ces nouvelles tranchent donc le débat pour le point d’arrivée des prix. Aux USA du moins, la liquidation se rapprochant de plus en plus des ventes libres, ce sont elles qui vont donner le « la », donc à un niveau symbolique.
Pour qui suit les ventes judiciaires, il est clair que cela ne monte jamais bien haut.
Le secrétaire d’état au trésor, Henry Paulson, lui espère gagner du temps.
Comme d’après lui, l’économie est robuste et en pleine santé, on peut donc constater qu’elle meurt guérie.
Finalement, cette histoire n’était qu’une couillonnade méridionale qui finit de manière pagnolesque.
Warren Buffett fustige la folie qui a mené à la crise du crédit
«Tous les Américains ont cru que les prix immobiliers augmenteraient éternellement. Cette conviction rendaient sans importance les revenus des emprunteurs aux yeux des prêteurs, qui sortaient l’argent», estime M. Buffett, l’un des trois hommes les plus riches du monde.
«Notre pays est largement frappé aujourd’hui à cause de cette croyance erronée. Avec la chute des prix immobiliers, une immense folie financière est mise au jour. On ne voit qui a nagé nu que lorsque la marée baisse, et ce dont nous sommes témoins dans certaines de nos plus grandes institutions financières n’est pas beau à voir», a-t-il ajouté.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080301/LAINFORMER/803010659/5891/LAINFORMER01