Nicolas-la-tuile, not’bon président, vous savez, celui qui foire tout ce qu’il touche, a aussi foiré le taux d’épargne.
Entre 2002 et 2006, celui-ci était passé de 16.9 % du revenu à 15.3, il est remonté brutalement à 16.3 % au dernier trimestre 2007.
A cela plusieurs explications. Tout d’abord l’endettement.
le freinage de l’immobilier se ressent, et les amortissements d’emprunt (horreur), considérés comme de l’épargne (c’est environ la moitié du taux) bondissent vite.
Surtout si la période de maturité (5 ans après le prêt) s’approche.
Sans prêts frais, ou avec un flux moins importants (un prêt accordé est un déstockage d’épargne), mécaniquement, le taux remonte.
Ensuite, l’inquiétude est sourde, et il n’est pas besoin d’être grand clerc pour voir une situation économique difficile, incertaine et notamment des prix alimentaires qui flambent.
Un clou chassant l’autre, les dépenses non essentielles font place aux dépenses essentielles, de simple survie.
Le ressort psychologique s’en ressent, et d’autres dépenses fléchissent, celles qui sont importantes, durables ou superflues.
Passé un temps de flottement, on a vu des dépenses d’investissements/survie rebondir.
Les systèmes de chauffage se changent, le chauffage au fioul neufs n’existent qu’à l’état de souvenir et le chauffage au gaz neufs qu’à titre de curiosité (dans du robien souvent)…
Ces dépenses incompressibles mis à part, les autres diminuent, le taux d’épargne financière s’accroit, et le déblocage de l’épargne salariale n’a servi à rien.
Souvent, cet argent est re-placé, dans du disponible, pas dépensé, mais désormais, la liquidité est privilégiée.
On peut en tirer des conclusions : méfiance vis-à-vis de l’immobilier, méfiance vis-à-vis du placement contraignant.
Les ménages ont appliqué le principe de réalité.
Pas les gouvernants.
Toutes les mesures d’économie envisagées gonfleront encore le taux d’épargne (il faudra pouvoir « faire face » à l’imprévu), gonfleront aussi la récession et gonfleront enfin le déficit budgétaire.
Tout le monde a noté que ce qui était pris en charge par (l’état) providence, Nicolas-le-colérique voulait le détruire, la sanction est immédiate, on se protège.
Même le taux d’épargne fait figure, maintenant de sujet de mécontentement.
Cela, Nicolas-idées-courtes ne l’avait pas prévu…
Etre proprietaire n est donc plus une priorite et deviens meme ringard.
C est clair, ce n est pas le moment de se lancer dans de gros investissement perieux. Et tout le monde le sait, l envolee des prix immos a ete exageree.
Mais si la consommation baisse, et l industrie immobiliere ralentit, que va t il rester de notre economie ?
>wayside
Mais si la consommation baisse, et l industrie immobiliere ralentit, que va t il rester de notre economie ?
Tant qu’il y a des ressources énergétiques suffisantes, l’économie actuelle pourra continuer, sinon il suffira qu’elle évolue.