Les prix de l’immobilier piquent du nez en Occident

Il n’y a d’ailleurs pas que les prix de vente immobiliers ou les volumes.
C’est l’occident en entier qui entre en crise, dont la première vague fut la vague immobilière.
USA, Grande-Bretagne, Espagne, France…
Une même typologie, des pays libéraux et désindustrialisés.
« Il y a toujours des acheteurs, mais le problème est qu’ils n’arrivent plus à obtenir de prêts  « .
les banques ne prêtent plus qu’à coup sûr, donc presque jamais.
60 % de chute des volumes en Espagne, 20 % de chute des prix, pourcentage qui ne veut rien dire, car les transactions n’ont plus lieu.
Les patrimoines négatifs entrainent la fuite des ménages.

Mais la crise économique, bien plus étendue que ne laissent paraitre des chiffres truqués entraine aussi la crise politique et la crise de régime.
Pendant que les patrons du CAC 40 voit leurs rémunérations augmenter de 58 %,un sondage, fait par l’institut harris, commandité par le financial times, montre que la même proportion est atteinte partout : presque 80 % des sondés disent que les inégalités sont trop criantes, qu’il faut réduire les impôts pour les pauvres et les augmenter sur les riches.
Inflation alimentaire, inflation énergétique, inflation des riches, pour David Rothkopf : « En reconnaissant qu’il y a un intérêt général auquel elle doit répondre, la superclasse financière peut échapper au sort des élites du passé  « .
Le sort des élites du passé, c’est la mort violente dans le ruisseau.
« elle doit éviter de donner ses explications arrogantes, du type « c’est le marché qui décide » pour expliquer les inégalités qu’elle a contribué à favoriser  « .
Et enfin :
« Visiblement, on prend très au sérieux, au sein des classes dirigeantes, la menace que le ressentiment massif suscité par les inégalités est en train de créer les conditions pour des soulèvements sociaux, voire même la révolution.  «