(3 commentaires)

  1. Un point que je n’arrive pas à comprendre :
    en ce moment les taux sont à 3,5% / 20 ans en fixe, alors que les taux des emprunts d’Etat sont à 4,15%.
    En Allemagne, les banques prêtent à 4,61% (www.interhyp.de) donc avec une marge de 0,5%, alors qu’en France les banques prêtent avec une marge négative de plus de 1%.

  2. Le dilemme inflation-chômage n’a rien de mécanique, et l’exemple américain des années 90 le montre bien: le pays a connu, et connaît toujours, croissance-faible chômage (car c’est effectivement la croissance qui permet de combattre le chômage et non des mesures commes le CPE ou autres contrats aidés) et inflation maîtrisée;La consommation des ménages a été soutenue par la croissance des salaires, eux-mêmes permis par la croissance de la productivité; Productivité permise par une économie en croissance, donc investissant, donc engrangeant des gains de productivité etc…
    Quant à l’impact de la baisse de l’immobilier sur la croissance économique, tout dépend aussi du comportement des autres variables économiques; tout comme la faiblesse de l’économie française n’a pas empéché la bonne tenue du marché de l’immobilier-construction, une politique économique adéquate serait de nature à permettre la croissance malgré les difficultés que rencontrerait l’immobilier et serait au final de nature à limiter « la casse » que l’on peut attendre sur ce marché.

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