Après les pronostics de PAP et les pronostics plus généraux, voici ceux qu’a établi l’observatoire de Foncia pour le premier trimestre 2006. Tous les 6 mois, Foncia publie son guide où est dressé un bilan des prix à la location et à la vente du marché immobilier de Paris, sa banlieue, et pour de nombreuses villes de province. Il signale d’une stabilisation du marché à Paris, tant à la location qu’à la vente.
« A la vente, les quartiers du centre (du 1er au 3ème arrondissements) devraient continuer à tirer leur épingle du jeu au premier semestre de cette année, en tous cas pour leurs quartiers les moins chers. Le 10ème également, dont les prix restent inférieurs aux arrondissements limitrophes, est aussi vu en hausse, avec des prix entre 3500 et 5200
Cette stabilisation semble plaider en faveur de la thèse de « l’atterrissage en douceur », mais sur 6 mois c’est un peu court pour indiquer une tendance.
L’atterrissage en douceur est un leurre, qui sous-entend que les prix ne vont pas beaucoup descendre. Or, si toute baisse est précédée par un « plateau », affirmer que le landing sera soft est malhonnête. On n’en sait rien.
Au final, on ne le saura pas avant le début d’une belle dégringolade.
par definition un atterrissage ne peut pas se faire en douceur, c’est juste une question de temps. parler d’atterrissage revient a accepter la baisse . plus ca baisse et plus les gens different leur envie de passer le pas. bientot il sera juste de parler de retournement car l’effet inverse se profil de plus en plus , malgre la retissance des professionnels. il est vrai que leurs salaires vont en dependre.le point positif est que les francais vont certainement epargner plus qu’avant , et aujourd’hui il est plus prudent d’epargner que de s’endetter. personnelement j’acheterais quand les banques acheterons et en attendant j’epargne un max pour ensuite m’endetter le moins possible . qui vivra verra. tchao et encore bravo a marie phoenix qui voit mieux que les pros de l’information.
Pour les tenant de « l’atterrissage en douceur », je propose de jeter un oeil sur les courbes historiques de prix/m2, comme celle de J. Friggit, et de compter le nombre de plateaux sur des valeurs hautes. La réponse est 0, et cela s’explique si on reflechit un tant soit peu sur la dynamique de vente et d’achat sur le marché. Meme si un tel plateau apparaissait en moyenne, il y a tres gros a parier que soit il cacherait une tres forte dispersion des prix en fonction de la qualité des biens, soit qu’on serait dans un scenario a la japonaise.
La Fnaim fabrique « l’atterrissage en douceur » actuel a grand coups de moyennes mobiles sur un an, mais quand on va arriver a l’automne prochain l’anesthésique n’aura plus d’effet, et, a moins d’une géniale invention, la cavalcade pourra commencer. Personne n’est très pressé d’acheter sur un marché qui stagne, les bonnes raisons pour attendre un peu retrouvent droit de cité.