Immobilier : la montée des taux + inflation = baisse de la consommation ?

78786755Un article de Libération mentionne la bulle immobilière : Un facteur de crise mondiale ? Le facteur de crise étant bien entendu la montée des taux. Voici le passage qui concerne l’immobilier.

« La flambée du pétrole accentue-t-elle la dérive du capitalisme financier que vous dénoncez ? Si les cours continuent à augmenter, ils risquent d’entraîner une inflation. Qui, même temporaire, aurait un impact très négatif sur la consommation des ménages, le moteur de la croissance. Contrairement à 1999, ce sont les particuliers qui sont surendettés, pas les entreprises. Dans un marché immobilier par ailleurs très tendu, une hausse des taux d’intérêts impliquée par le surcroît d’inflation provoquerait un coup de frein à la consommation, une crise de solvabilité.

Y a-t-il un risque de crise globale ?

Dès qu’on atteint des taux d’endettement important, c’est inévitable. L’économie internationale se retrouve dans une zone grise. Elle connaît un sommet de cycle qui, comme toujours, se traduit par une croissance très forte. S’il est toujours difficile de prédire quand le retournement aura lieu, ce qui est sûr c’est que le G7-G8 ou le FMI sous-estiment les nuages pesant sur l’économie pour éviter d’influencer les marchés… »

Immobilier : les mauvais chiffres américains de novembre 2005

Chiffres USA de novembre 2005 : les reventes de logements chutent de 1,7%

Chiffres USA de novembre 2005 : niveau record de stocks depuis 20 ans

(6 commentaires)

  1. Je m’étonne du parti-pris très alarmiste du blog immobilier que j’apprécie par ailleurs. On y découvre tous les jours un véritable répertoire de mauvaises nouvelles, mais jamais un mot quand les chiffres sont bons, comme le dernier chiffre des ventes de logements américains (NAR) du mois de mars, en hausse de 0,3%, alors que les analystes l’attendaient en baisse…

  2. Les dernières nouvelles sur les US sont comme d’habitude sur CNN: Apparemment, oui, le nombre de vente a beaucoup augmenté (+13% de ventes en plus)

  3. En cherchant des leins anciens pour mes articles récents, je viens de tomber sur ces commentaires…
    On m’avait reproché de ne pas rapporter les « bonnes nouvelles » de la FNAIM américaine, la NAR. Je savais que le marché immobilier se retournait et j’avais décidé de laisser ces « bons chiffres » de coté.
    Et regardez les graphiques faits auj. Vous voyez quoi dans les stats du printemps 2006 ? Une belle hausse, bien sûr que non.

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