La douloureuse expérience japonaise (2)

J978754La crise de l’immobilier japonais fait de nouveau parler d’elle dans la presse japonaise. Nous ne pensions pas y retourner si tôt, mais nous nous empressons de partager avec vous ce récit édifiant.

Alors que des informations concernant le marché immobilier ont de quoi alarmer les propriétaires ou les organismes prêteurs américains ou européens, pour ne citer qu’eux, les articles sur le krach japonais, et les leçons qu’il faut en tirer, se multiplient outre Atlantique. Aujourd’hui 25 décembre 2005, The New York Times publie un article au titre limpide : Take It From Japan : Bubbles hurt. (Retenez la leçon japonaise : les bulles, ça fait très mal).

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(4 commentaires)

  1. Bonjour à tous,
    j’ai republié ici à la une les deux articles sur le Japon.

  2. L’article ne le précise pas, mais M. Nakashima comme d’autres japonais, rembourse davantage tous les mois vu que son salaire a progressé avec l’ncienneté, histoire d’en finir plus vite. Il ne mettra donc que 10 ans pour rembourser les 100.000 $, au lieu de 14 comme pour la première tranche des 100.00 $.
    « vu que son salaire a progressé avec l’ncienneté, histoire d’en finir plus vite. »
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    Ce n’est plus vrai ca. Il y a une la crise au Japon et M. Nakashima a du baisser son salaire de 20% pour garder son job.. il galère pour payer son pret.
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    Réponse :
    Non, parce que M. Nakashima est un fonctionnaire municipal, et son salaire n’a pas souffert. Mais vous avez raison, bon nombre de Japonais du secteur privé ont du revoir leurs prétentions salariales à la baisse.
    Bien à vous, M Ph

  3. Je ne partage pas cette analyse.
    ou en tout cas je ne la comprend pas.
    en 91 cette personne a acheté un bien à 400 000 euros
    a cette date, il possède un bien de 400 000 euros et une dette de 400 000 euros
    16 ans plus tard, il possède un bien de 200 000 euros (-50 %) et une dette de 300 000 euros
    Qu’est ce qui l’empèche de vendre son bien 200 000 euros et de racheter un nouveau bien à 200 000 euros plus près de tokyo ? sa structure de patrimoine n’aura pas bougé
    Bien sur ce sera un bien plus petit mais ca c’est independant de la bulle.
    de la meme facon qu’en 1991, il aurait pu acheter un bien à 400 000 euros plus près de tokyo mais plus petit.
    sa situation et sa capacité d’achat n’a donc pas bougé depuis 1991 sauf si on ajoute l’hypothèse que la baisse n’est pas uniforme sur tout le territoire et que le fait que son appart soit loin l’a fait baisser plus fortement que les biens proches du centre.
    mais ca voudrait dire que lors du gonflement d’une bulle, tous les appartements ne montent pas uniformément et ne descendent pas uniformément par la suite. est ce bien vrai ?

  4. Alain, c’est simple, presque plus personne n’achetait aussi loin de Tokyo, et la démographie est basse.
    Pour pouvoir vendre, il faut des acheteurs.

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