Le rythme des ventes à la découpe s’accélère ?
« Recherche de meilleures rentabilités, désir d’afficher des résultats à un moment où les restructurations et rachats de foncières se multiplient, conviction que la hausse des prix de ces dix dernières années touche à sa fin ? Tout pousse en période de forte hausse des prix les propriétaires immobiliers institutionnels et notamment les sociétés immobilières cotées à empocher les plus-values latentes en vendant leurs patrimoines locatifs d’habitation, et à réinvestir le produit de ces cessions sur des actifs offrant une meilleure rentabilité. Du coup, les ventes d’immeubles se succèdent, et d’autres, encore plus nombreuses se profilent… Suite sur le site d’Universimmo
Immobilier : ventes à la découpe, texte adopté
Immobilier : les ventes à la découpe, proposition de loi adoptée
On ne peut reprocher aux professionnels de réaliser des bénéfices. Ce n’est pas leur faute si la réglementation est insuffisante pour réguler le marché de ses excès (ventes à la découpe).
Le véritable coupable ? L’acheteur. Tant qu’il existera des pigeons… on ne pourra que se tourner les pouces en regardant les locataires se faire expulser (c’est triste).
C’est un peu comme pour les produits chinois : est ce la faute aux hard discounters si les importations chinoises augmentent chaque mois, menacant la balance commerciale française ?
Ou est ce de la responsabilité du consommateur ?
« quand que le prix du purin augmente, c’est que le marché commence à sentir mauvais » (de Maxime ; )
Cyrille
Dissocié le professionnel de l’humain est un peu rapide il me semble:
chacun à sa conscience, et ce n’est pas forcément lié à sa richesse matériel.
Oui, je peux faire le reproche à des sociétés de prendre un bénéfice maximum,
société dont le seul but est de faire un CA maximum, sur la vie des gens.
Mais les conseils d’administrations et les Pdgs ont pour certain une éthique minimum,
car sinon,
il n’y a qu’a se recycler dans la vente d’arme, c’est encore plus enrichissant (en argent) surement.
L’acheteur responsable ? Encore facile :-/
Quand il décide avec des informations fausses, il ne peut que subir.
Ma conclusion à ce commentaire: vous, moi,
nous sommes aussi complice donc quelques part coupables, en n’ayant pas assez informé son voisin…
Dieu décidera de ceux qui iront en enfer ou au paradis ! 😉 (<- désolé 😉 )
C’est l’acheteur qui est fautif: oui et non.
Oui car il est majeur et vacciné, du moins je l’espère pour lui.
Non car il est vrai que la propagande immobilière est très forte (journaux, télé, radio, web)
La solution: elle a déjà été proposé je ne me rappelle plus par qui, en fait c’est de se regrouper et faire un lobby baissier, comme en bourse.
A votre avis que se passera-t-il si une vingtaine de clients en une journée passe dans les agences, visitent et font des offres très inférieurs du prix annoncée?
Les AI vont se poser des questions et répercuter les commentaires sur les propriétairs.
L’autre solution c’est d’attendre (ne pas se précipiter sur l’achat bêtement) le manque de pige… oups clients va produire une inquiétude auprès des vendeurs et des AI qui essaieront de vendre moins cher. Eh là on entrera dans un cycle baissier où il faudra liquider les biens.
Pour l’instant on est sur un plateau très haut mais avec des pieds très fragiles.
C’est la retraite avant le krach !
Mais la bérézina ce sera pour les gogos qui achètent maintenant…
…
Jeune suis par contre ce qu’ont dit Daget et Oggy.
Bien sur, le mieux serait qu’on se répartisse tous équitablement les richesses mondiales, que les américains n’envahissent pas l’Irak, que l’industrie pharmaceutique vende à prix coutant la trithérapie contre le SIDA, que des PDG du CAC gagnent 600 années de smic en 1 an…
Mon sentiment : ne pas confondre philantropie et réalité des choses ; le business c’est avant tout la recherche du profit maximum le plus vite possible, en limitant les risques pour l’entreprise. On peut déplorer bcp de choses dans notre monde ; mais les choses sont ainsi.
Je pense que les acteurs de l’immo scient la branche sur laquelle ils sont assis en plumant les gens au plus haut car ils obèrent la stabilité de leur business futur.
C’est la dérive court termiste que décrivent de nombreux économistes, en particulier Patrick ARTUS dans « le capitalisme est en train de s’autodétruire » (que je vous conseille : très simple et pédagogique).
Cyrille