Irak : Total en discussion avec le vice-président irakien

Arkozy+Visits+Baghdad_iraq Comme quoi on peut associer les mots pétrole et légèreté. C’est en effet en des termes quasi anodins que le vice-président irakien, Adel Abdel Mahdi – en « visite de travail à Paris » nous dit-on – a annoncé mardi qu’il allait rencontrer des responsables du groupe pétrolier français Total en vue de discuter d’un contrat de plusieurs milliards de dollars.

Alors que la presse anglo-saxonne laissait entendre que le « renfort » militaire français en Afghanistan ne serait « que » la contrepartie d’un soutien américain pour l’obtention de contrats pétroliers en Irak, le patron de Total, Christophe de Margerie avait affirmé en septembre dernier, dans un entretien au Figaro, que le groupe pétrolier français discutait avec le gouvernement irakien pour revenir en Irak « de manière durable ».

A l’occasion du XIXe Congrès mondial du pétrole, M. de Margerie avait d’ores et déjà indiqué le 1er juillet 2008 qu’il était sur le point de signer un contrat de services en Irak. 

C’est dans ce contexte qu’au premier jour de leur visite de trois jours, le vice-président et d’autres responsables irakiens ont déclaré mardi souhaiter attirer des investissements français dans le secteur pétrolier de leur pays.

« Total a fait montre de sa volonté de travailler en Irak, en particulier dans le développement en amont des champs de gaz et de pétrole« , a par ailleurs précisé un conseiller gouvernemental et ancien ministre du pétrole, Thamer al-Ghadban.

Ce responsable a confirmé que Total, en partenariat avec la major américaine Chevron, avait été sollicité pour être candidat au développement de l’un des gisements les plus prometteurs du sud de l’Irak. « Total, en partenariat avec Chevron, a été sollicité pour concourir directement pour le gisement de Nahr Bin Oumar« , a-t-il ainsi affirmé. Le consortium franco-américain sera en concurrence avec les autres candidats, comme le norvégien StatoilHydro, a-t-il précisé.

Si le montant des investissements nécessaires pour ce champ n’a pas été fixé, un chiffre de 15 milliards de dollars a d’ores et déjà été évoqué.

En août 2007 l