Les déclarations de plus en plus généreuses se multiplient de tous cotés, et que certains candidats « oublient » de chiffrer leurs promesses et futures réformes, et que l’on ne sait ce que vont devenir, d’une part nos finances publiques, et la dette d’autre part.
J’ai recroisé au hasard de mes balades sur la toile, virtuellement bien sûr, Alexandre Jardin. Il sait lui, que la France est un pays ultra social qui n’en a pas (plus) les moyens. Monsieur Jardin dresse un portrait de notre chère France, portrait qui semble juste, à tous points de vue. Pertinent sur les caisses vides de l’Etat, la créativité de ceux que l’on croit englués dans l’immobilisme du « Mammouth » et la sclérose du système public et en particulier des syndicats.
« Une chose me stupéfie dans cette bataille électorale : les grands partis savent parfaitement que l
C’est en Australie. Il y a comme un air de déjà vu…
http://www.smh.com.au/news/national/house-price-gains-wiped-out/2007/02/15/1171405374567.html
Merci Bertrand, j’ai des docs sur l’Autralie à fiare peur, je vais faire un gros dossier Australie ds qqs jours
merci pour le lien 🙂
Franchement qu’est ce que cet article vient faire sur un blog sensé parler d immobilier…
Cet article c’est plus ou moins un doublons ou plutôt un rajout,à celui ou tu as poster tout à l’heure.
Et bien je vois que je ne suis pas le seul à donner des infos…
Mais chère Marie, es-tu sûre de prendre en compte « l’ensemble du tableau » dans ton analyse.. ?
Gare aux énormes surprises du 21 avril 2002… et du 22 avril 2007 !
la forme après ses vacances, amha
un fonctionnaire de 40 ans qui gagne 20000 euros nets / an :
son salaire + charges + cotisations retraite sont payés par la collectivité.
Cette collectivité ( l’état français ) peut être lourdement endettée (comme c’est le cas aujourd’hui, le fonctionnaire touchera toujours sa paye et sa retraite dans 20 ans. Sa retraite sera de 100 % égale à son dernier salaire et tous ses frais de santé sont remboursés à 100%
un travailleur indépendant de 40 ans fait 20000 euros de bénéfices nets par an.
l’année suivante, il devra provisionner 43 % des 20000 euros pour payer ses charges sociales + retraite l’année suivante. Une partie de ces charges seront reversées aux caisses sociales et retraite de la fonction publique au titre de la solidarité inter-professionnelle.
Sa retraite sera de 75 % égale à la moyenne de ses 25 meilleures années de revenu ( rarement plus de 1000 euros/mois ) et tous ses frais de santé sont remboursés à 50%. A lui de se payer une complémentaire de sa poche…
Sil ne paye pas, bien sûr, il sera poursuivi et saisi sur ses biens personnels par les huissiers avec 10 % de pénalités. S’il est mis en faillite personnelle, il ne touchera pas un centime de la collectivité qu’il a pourtant engraissé pendant des années avec son argent propre.
Voilà, vous êtes en France, nous sommes en 2007, et 75 % des jeunes rêvent d’être fonctionnaire. Si rien ne change, dans 30 ans, nous seront revenus à une société de type collectiviste où personne ne voudra se mouiller et prendre des responsabilités.
Pour annonyme du 17 février de 21h29.
Je tiens à te préciser certains points vis à vis du statut des fonctionnaires.
Il est vrai que la base pour le calcul des retraite est faite sur les 6 derniers mois de sa vie professionnelle. En prenant en compte ce point, il est vrai que cela peut paraître injuste…
Toutefois, je tiens à préciser que la moyenne d’augmentation des salaires tous les ans est de 0.5% à 1%… soit deux fois moins vite que l’inflation.
Il faut aussi savoir, qu’une forte proportion de fonctionnaires (20 à 30% suivant les collectivitées) ont des grilles qui les mettent en dessous du smic… Ainsi, les collectivitées sont obligées de verser une prime complémentaire pour qu’ils atteingent ce smic…
Pour revenir à ton message, je voudrai bien que ma retraite soit calculée sur les 25 meilleures années (c’est à dire les dernières), mais que mon salaire augmente plus vite, c’est à dire au moins autant que l’inflation… 1,5 à 2% par ans, au bout de 40 ans, cela fait une différence de 81% à 120%. Bref, je serai gagant sur toute la ligne… car en plus d’avoir « plus » d’argent durant ma vie active, j’aurai aussi une plus « grosse » retraite…
De plus, les taux de retraite sont quasiment les m^me entre privé/public. Il n’y a pas un rapport de 100% pour le public !!! C’est vraiment de la propagande mensongère…
Par ailleurs, si je suis couvert en totalité pour ma sécu, c’est que j’ai pris une complémentaire qui couvre mes frais… comme dans le privé… Après, il existe des polices d’assurance plus avantageuses, car négociées en groupe pour l’ensemble des agents de la collectivité. Les grandes entreprises privés font de même…
Enfin, devenir fonctionnaire, est un choix… accessible à tous le monde. Si tu nous envies, et que tu souhaites faire une carrière dans la fonction publique, renseigne toi pour passer les concours…
Après le jugement de valeur que tu portes vis à vis de l’esprit d’initiative des fonctionnaires, je te laisse imaginer ce que peut faire un pompier, une infirmière, un policier, un enseignant, un agent du ccas ou bien d’une anpe…
Je ne sais pas dans quel domaine tu travailles, mais sache que 50% du PIB en france est assuré par des commandes publics… Bref, bcp d’entreprises ont besoins de ces commandes pour se développer…
PAr ailleurs, plus de 60 milliards sont versés directement ou pas au secteur du privé pour aider l’emploi… Soit autant que le budget consacré à l’education… qui emploi à lui seul plus d’un million de personnes… Cela doit bien correspondre au moins à autant d’emploi « sponsorisé » par ces aides de l’etat !!!
Dettes d’etats, dettes fictives. La « monnaie » d’aujourd’hui n’est pas une vraie monnaie; la valeur d’arrivée d’une monnaie fiduciaire, c’est toujours zero. avant 1973, c’est la banque centrale qui monetarisait le deficit, donc deficit = zero dette. aujourd’hui, ce sont des banques privées. Il suffit de revenir à la formule précédente, simple changement technique pour que tout cela devienne ce que c’est : neant et fumées.
La dette ne sera pas plus payée que totue celle accumulées. Le tout est de savoir si elle se vaporisera avec ou sans conflagration.
J’observe depuis longtemps, lors des appels d’offres publics pour les opérations relatives aux travaux publics, une surenchère financière de la part des entreprises lors de la remise de leurs offres.
Ceci est rendu possible, malgré les mises en concurrence réglementaires, par les arrangements entre sociétés qui se partagent le marché et le développement des monopoles sectoriels.
Les collectivités, l’état, deviennent les vaches à lait d’entreprises, de personnes qui sont les premières à pourfendre la fonction publique et les dernières à reconnaître qu’elles en vivent (bien).
http://www.ifrap.org/6-actualite/EvenementsMedias/Figaro030609.htm