Immobilier : fort retournement dans l’Hexagone (Les Echos) !

871877 Ce n’est pas un écho lointain, ni un bruit de couloir, mais un gros titre des Echos. La France suit, à quelques mois d’intervalle, l’exemple du BTP américain. Le nombre de mises en chantier baisse chez l’Oncle Sam ? Chez nous aussi !

La déroute des organismes spécialisés dans les prêts immobiliers a été précédée par le ralentissement du marché, dont la preuve la plus tangible a été… Vous le savez… La baisse continue et assez brutale pendant plusieurs mois, du nombre de logements que l’on commence à construire, sortir de terre, autrement dit le nombre de mises en chantier. Je parle des USA. Source : Les Echos, Construction de logements : fort retournement dans l’Hexagone

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(6 commentaires)

  1. Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle pour la cause que défend ce Blog. Les investisseurs semblent plus prudents et réactifs qu’en 1990. Ils lisent en effet une baisse des transactions, et diminuent donc les mises en chantier. Cela ne va pas dans le sens d’un excès d’offre, condition nécessaire à une correction des prix à la baisse de l’immobilier.

  2. Pas d’accord avec Richard.
    Les promoteurs se sont habitués a des marges abracadabrantesques.
    Pour le moment ils stoppent la machine, mais lorsque le foncier aura baissé c’est a dire dans plusieurs mois ils se mettront a nouveau a construire.
    De toute façon, la seule pénurie est une pénurie de logement accessibles aux revenus moyens…
    Pardon aux smicards, car nous serons tous au smic d’ici 20 ans…

  3. Le marché immo est comme la bourse,
    très loin d’être rationnel,
    ou alors,
    il est controlé ?,
    mais par qui?
    Qui a interêt à ce qu’ils ne s’ecroulent pas: les banques qui ont une vision à court terme(preuve est faite par leur comportement dans le passé proche), l’état qui peut faire peu de choses avec sa réglementation actuelle (on attend un encadrement de la profession digne de ce nom par ex),
    à moins qu’en fin de compte,
    certain aspects de notre économie soient traités à la Russe des années 50…, très loin d’une économie de marché/libre et concurrentiel.
    C’est la méthode coué que je viens de lire dans les commentaires:
    « c’est quelqu’un qui tombe dans le vide,
    pour l’instant: tout va bien, tout va bien, tout va bien… »
    Le pigeon devient de plus en plus rare, that’s all.

  4. Pour Richard : et l’augmentation énorme des stocks de biens à vendre, dans le neuf et dans l’ancien, ca ne participe pas à un excés de l’offre ???
    Si il y a pénurie (cela reste à prouver. les seuls chiffres disponibles sont ceux qui sont fabriqués par les tenants du marché), c’est uniquement une pénurie de biens à des prix normaux ( = non doublés).

  5. James,
    Vous parlez d’augmentation « énorme » des stocks de biens à vendre dans le neuf et l’ancien. J’aimerais que vous me transmettiez des sources et des chiffres précis. J’ai des chiffres sur les stock neuf, mais pas ancien.
    Pour votre remarque au sujet de l’anormalité actuelle des prix, je vous suis volontiers… Et c’est pourquoi j’attends cet excès d’offre nécessaire à la correction.

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