Interrogée par l’Union des Associations Nationales de Sauvegarde du Patrimoine bâti et paysager, dont la FNASSEM (Fédération Nationale des Associations de Sauvegarde des Sites et Ensembles Monumentaux) fait partie, Ségolène Royal s’est prononcée dans une lettre réponse pour la création d’un « grand ministère du développement durable où ces questions relevant de l’architecture, de l’urbanisme, de l’écologie seraient regroupées ». Elle entend également promouvoir une « révolution énergétique qu’il s’agisse de la construction, de la réhabilitation » et ce dès la conception des projets et l’instruction des permis de construire. Selon la candidate, « l’économie viendra aussi et peut-être surtout d’un urbanisme maîtrisé, moins consommateur d’espace, de réseaux, de routes de voirie avec plus de transports collectifs ».
Un grand ministère chargé du développement durable, de l’urbanisme, de l’architecture pour de nouveaux types de construction éco-responsables, de l’écologie : grand fourre-tout ou mise en commun des énergies pour un objectif global ? Voilà en tout cas une idée qui ne ravira certainement pas Dominique Voynet, créditée de 1,5 % et dont le cheval de bataille écologique est réduit à une part d’un grand ensemble…
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