Flash back : l’immobilier en 2000…

En faisant récemment le ménage dans des cartons d’archives, je suis tombé sur quelques magazines du début des années 2000, et qui parlaient bien entendu d’immobilier. Je n’ai pas résisté à vous en remettre quelques extraits. Cette revue date de l’an 2000, et fait un point sur la conjoncture immobilière en général, et dans l’ancien en particulier. Les prix sont encore en Francs…, comme en atteste le tableau ci-contre qui donne les prix au m2 au quatrième trimestre 1999. Je vous laisse convertir en euros…
Voici donc un extrait de l’article en question. D’autres suivront dans les prochaines semaines.

« Ancien: effet de rattrapage

Optimisme accru, baisse des droits d’enregistrement et baisse des taux de crédit ont dopé le marché des logements existants. Il y a deux ans, chaque vente se concluait par une remise substantielle sur le prix demandé. En 1999, le rapport des forces s’est inversé.
A Paris, notamment, la négociation n’est plus de mise. Le candidat à l’acquisition est mis en demeure de se décider rapidement, faute de quoi l’affaire lui passera sous le nez! Les notaires de la chambre de Paris nient depuis plusieurs mois que la capitale soit la proie d’une « flambée spéculative ». Spéculative ou pas, la flambée est, selon nous, bien en cours. Le tableau ci-contre fait apparaître des prix moyens en hausse dans tous les arrondissements, avec des pourcentages à deux chiffres dans les trois quarts des cas. Encore ne s’agit il que de moyennes, certains quartiers prisés ayant connu, de l’avis de nombreux agents immobiliers, des progressions de 20 à 25% ! Et, comme toujours dans la capitale, les hausses justifiées des meilleurs immeubles se diffusent dans les autres zones.

Vers un ralentissement de la hausse des prix ?

Pourtant, tous les marchés ne sont pas soumis aux mêmes règles. Les quartiers les plus recherchés disposent d’une clientèle qui profite à plein, depuis plusieurs années, de l’embellie économique et des performances historiques des marchés financiers. Pour cette clientèle qui paie cash, rien n’est trop beau, rien n’est trop cher, notamment quand il s’agit de grands appartements dans les arrondissements le plus convoités, 6′ et 7′, ou d’appartements exceptionnels, avec terrasse, vue sur les toits, ou lofts, qui connaissent un regain de faveur.
La clientèle moins fortunée, dont le revenu n’à guère augmenté du fait des hausses d’impôt, a pu suivre la hausse des prix grâce au très faible coût du crédit jusqu’à l’été 1999. La remontée des taux, depuis lors, risque de freiner ses ardeurs. Les notaires soulignent d’ailleurs un ralentissement des transactions, et plus encore une diminution du nombre de promesses de vente pendant les deux premiers mois de l’an 2000, tant intra-muros que dans les trois départements de la petite couronne. A défaut d’une baisse bien improbable, ils pronostiquent un ralentissement de la hausse des prix cette année. Même analyse de la part des agents immobiliers de la Fnaim, qui évoquent une pause plutôt qu’un coup d’arrêt à l’activité.
Les villes de province ont fait preuve de leur sagesse habituelle, avec des prix dominants stables pour l’essentiel ou en légère hausse. Tous les observateurs constatent une demande soutenue pour les grands appartements et pour les maisons individuelles. »

La suite au prochain épisode…

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