G 8 : la pire conjoncture…

… et évolution -risible et tragique- des bulles…
Le G8 est dans la M…ouise… pour cause de crise immobilière, financière, alimentaire et énergétique.
« Aujourd’hui, il y a un désordre financier dont les Etats-Unis sont l’épicentre   » et  » Les choses se sont aggravées « (Goldman sachs, marxiste bien connu).
Un clivage existe entre ceux qui condamne la spéculation (France, Allemagne, Italie) et ceux qui misent sur les augmentations de capacités de productions, notamment énergétiques (les anglos-saxons), et pour cause, la spéculation est leur dernière industrie.
Mais le mot de la fin, est plutôt pour Carlos Goshn : « Nous nous sommes tous trompés sur le degré de la récession américaine  « .

Le petit monde merveilleux du libéralisme économique, en effet, ne tourne pas comme prévu.
Ou du moins comme l’avaient prévu leur thurifaires.
La crise semble s’étendre plus loin désormais.
Aujourd’hui, plongeaient les secteurs des matières premières, l’automobile, la consommation, la finance, les banques, résistaient santé et alimentaire…
On le voit, secteurs après secteurs, les résistances se concentrent sur le vital.
A l’heure actuelle, on ne peut écarter l’idée que la fin des travaux pour les JO de Pékin ne créent une violente détente sur les matières premières.
La construction consomme en effet beaucoup d’acier, de métaux, d’énergie.
La paupérisation de la classe moyenne des pays OCDE, quand à elle créant la détente sur l’énergie.
Une nouvelle est d’ailleurs emblématique à ce jour : la production industrielle allemande baisse fortement.
La tendance à l’ extroversion de l’économie allemande l’avait protégé des pressions salariales, mais seule une politique salariale la protègerait du ralentissement extérieur.