Le caractère d’économie Potemkine de la Grande Bretagne apparait au grand jour dans les médias officiels.
C’est désormais à la Grande-Bretagne d’être assassinée par « Le Monde ».
M. Thatcher n’avait pu engager sa politique qu’à cause de l’existence des gisements de la mer du Nord qui lui avait permis de détruire l’industrie charbonnière et l’industrie, tout en développant la finance.
Depuis le tournant 2000, la Grande Bretagne ne bénéficiait plus de son effet pétrole, avec la déplétion pétrolière, cet apport était devenu négatif et la finance britannique aussi souffrait depuis 2001.
La bulle immobilière ne fut qu’un artifice pour gagner, brillamment, du temps.
En 2000, le prix d’un logement représentait 3.5 fois les revenus moyens, en 2007, 6 fois.
Une fois la bulle explosée, le verdict est rendu, la situation redevenue à la normale.
L’état des finances publiques est calamiteux (il n’y a plus personne à plumer par la bulle immobilière à l’intérieur et les « zinvestisseurs », plumés eux aussi, sont échaudés par les pertes à répétitions), le déficit extérieur est monstrueux, et le reste d’industrie s’effondre.
Quand aux « remèdes » demandés, ils sont risibles.
Ce n’est pas de politique monétaire qu’a besoin la Grande-Bretagne (elle en « bénéfice » depuis 30 ans), pas plus d’ailleurs tous les pays, c’est d’une réindustrialisation et d’une nouvelle révolution industrielle visant, cette fois économies d’énergies et énergies renouvelables.
on ne bâtit rien sur une économie de casino, ni sur la une « industrie de la construction ».
Il est d’ailleurs à noter que les mouvements violents sur l’immobilier commencent après 1970, quand se développe une économie monétaire et que décroit la part industrielle.
Mais enfin, je ne comprends pas. Jean-Marc Sylvestre nous avait pourtant assez dit que la France devait suivre la GB dans la glorieuse voie de l’économie libérale