… au deuxième trimestre, annonce le ministre allemand des finances.
Il ne prend pas circonlocutions pour enculer les mouches, en parlant de « ralentissement de la croissance » comme certains bras-cassés-du-cerveau, mais parle bien de récession.
Il est a noté qu’on en parle et qu’on l’avoue, d’abord en Allemagne, pays le moins touché par la bulle immobilière, mais le plus par le ralentissement des commandes industrielles.
Mais ce qui confirme la crise, c’est la dégringolade des valeurs de consommation.
En même temps, les groupes de grande distribution font vivement progresser les prix, arme à double tranchant dont ils pourraient être les premières victimes.
En un mot, ils jouent au feu dans une poudrière.
Le crédit crunch, quand à lui semble inévitable.
C’est donc le système économique, dans son entier qui est remis en question.
En ce qui concerne la question purement immobilière, la faillite du groupe Martinsa Fadesa sonne le glas de l’immobilier français et crée les conditions du véritable effondrement.
On ne peut que suivre certains internautes qui font leur compte d’après le renchérissement du crédit et prévoient – 50 %.
A la différence près, qu’à ce tarif là, ils ne prennent en compte QUE le renchérissement du crédit et non pas l’effet et la dynamique d’ effondrement qui se profile.
50 % me parait donc un minimum et 80 %, beaucoup plus vraisemblable, en phase avec les ressources, en contraction, des ménages et l’inéluctable flambée d’un chômage désormais criminalisé.
On n’échappera ni à l’effondrement (la banque HBOS ne couvre que 8.3 % de son augmentation de capital), ni à la remise en cause de la mondialisation, du libre-échange.
A cet égard, J. Stiglitz a complètement fini de brûler ses idoles.
Le marché, est en effet, incapable de trouver ses débouchés, hors escroqueries monstrueuses telles que, colonialisme, mondialisation et bulle immobilière à crédit.
Le seul débouché réel que l’on puisse trouver, c’est en distribuant des salaires, non en les bloquant.
Quand à chercher un hypothétique débouché dans les colonies, ou, plus récemment dans le libre échange et la mondialisation, c’est toujours une histoire de décervelé.
Cela n’a jamais fonctionné, ça ne fonctionnera jamais.
Lundi 21 juillet 2008.
à propos de cette phrase : « En même temps, les groupes de grande distribution font vivement progresser les prix, arme à double tranchant dont ils pourraient être les premières victimes », sachez que dans ma ville, du Sud et très touristique l’été, le CA de M. Bricolage est au summum en juillet, traditionnellement. Cette saison, c’est au moins du -20 % qui est attendu tant les clients se font rares (confidences d’un vendeur), pinaillent, dépensent en comptant…
Mais tout ira mieux : la direction de ce M. Bricolage a décidé depuis plusieurs mois de supprimer toutes les primes, tous les avantages à ses employés… Lesquels, bien entendu, ne pourront dépenser ce qu’ils n’ont plus !! Heureusement, il leur reste encore leur salaire de base, lol !! Mais pour combien de temps… oups ?
« seul débouché réel que l’on puisse trouver, c’est en distribuant des salaires, non en les bloquant » : cela ne fonctionne que si c’est une action concertée entre les différentes nations, sinon c’est contre-productif :la marge des entreprises diminue, les importations augmentent (on préferre alors acheter chinois car c’est moins cher), les exportations diminuent (produits moins compétitifs),et le pouvoir d’achat redistribué plombe ainsi l’économie dans son ensemble. Ce qui fonctionnait sous Ford (il distribuait d’avantageux salaires à ses employés pour qu’ils puissent alors achèter ses voitures)ne fonctionne plus forcément aujourd’hui dans une économie mondialisé.
L’immobilier ancien en Allemagne a baissé de 5%, or il n’y avait pas de bulle. Cette situation est probablement liée à la baisse du pouvoir d’achat, consécutive aux réformes du gouvernement Schröder.
En France, on risque de connaître une situation similaire.
à candide : vous acceptez le libre echange.
La TVA sociale chere à chirac était le réintroduction du protectionnisme.
La mondialisation est une illusion.
« Le marché, est en effet, incapable de trouver ses débouchés, hors escroqueries monstrueuses telles que, colonialisme, mondialisation et bulle immobilière à crédit. »
Magnifique remarque !
Mais je crois que ça a toujours été ainsi ; Non ?
A Patrick : le libre-échange serait idéal si tout le monde appliquait les mêmes règles du jeu, ce qui n’est pas le cas (Pascal Lamy a encore du boulot sur la planche)…Un certain niveau de protectionnisme semble donc dans certains domaines nécessaires, et il ne faut pas avoir peur d’en user…ce qui ne signifie pas « en abuser ».
PL a du boulot sur la planche…mais il y travaille :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5712904
Ce qui fonctionnait sous Ford (il distribuait d’avantageux salaires à ses employés pour qu’ils puissent alors achèter ses voitures)ne fonctionne plus forcément aujourd’hui dans une économie mondialisé.
Le rachat d
Et oui Sclavus ! cela a toujours été ainsi mais le problème et que les conséquences de se genre de pratique sont toujours les mêmes. C’est a dire un gros bordel. Je n’arrive pas a comprendre la nature des sociétés humaines. Pourtant l’histoire leur a deja appris se que se genre de bordel peut engendrer. A croire que certain aime ça. il tire sur l’elastique jusqu’a se qu’il leur péte a la figure.
Lamentable ….
Et oui Sclavus ! cela a toujours été ainsi mais le problème et que les conséquences de se genre de pratique sont toujours les mêmes. C’est a dire un gros bordel. Je n’arrive pas a comprendre la nature des sociétés humaines. Pourtant l’histoire leur a deja appris se que se genre de bordel peut engendrer. A croire que certain aime ça. il tire sur l’elastique jusqu’a se qu’il leur péte a la figure.
Lamentable ….
Pourquoi cela changerait il?
Ceux qui en profitent pressent le fruit au maximum et le jettent ensuite. Avec leurs milliards ils vont se barrer dans des villages fortifiés en suisse profiter de leur confort tandis que la masse va mourrir de faim ou par les violences qui vont forcement apparaitre tôt ou tard… et plus ce sera tard plus elles seront violentes. Malheureusement les véritables coupables ne se retrouveront jamais sur l’échafaud. Ce seront tjs les seconds couteaux qui prendront à leur place. et le cycle recommencera!
A moins que la nature humaine change et évolue. Mais la seule évolution que je remarque est l’évolution de la capacité d’autodestruction alimenté par la dé-responsabilisation et par l’abrutissement des populations même dirigeante qui me semnle t’il, on perdu de vue la notion de durer pour la notion d’instant.
Tout est fait pour ne plus durer et n’être que jouissance instentané. Le futur n’existe plus, seul le présent compte.
Pourtant les sociètés ne peuvent se construire que dans la durée. L’instentanéîté les décomposent et brisent les liens qui en maintenait la cohésion.
ont est peut être en Enfer :))