Quand Claude manceron écrivit sa saga des « hommes de la liberté » sur le XVIII)siècle finissant, un des tomes s’appelait « le vent d’Amérique ».
Il semble souffler encore, peut être pour plus très longtemps, mais si l’on peut dire qu’à une époque il fut vivifiant, aujourd’hui, il pue.
« Comme nous l’avons déjà expliqué, passé un certain seuil de taux de vacance des logements, une rue se vide de ses habitants en quelques mois tandis que les squatters et les marginaux investissent certaines maisons et vandalisent les autres. Les biens immobiliers frappés par ce processus ne tardent plus à ne valoir que ce que vaut le terrain « .
On peut s’inscrire en faux contre cette assertion. Le bien vaut moins que le terrain. En effet, il faudra détruire et attendre que les voisins en ait fait autant. Cela peut durer longtemps, et pendant ce temps là, les impôts courent.
Violence extrême, petit boulots dans un contexte de chômage aussi massif que caché statistiquement.
Quand aux banques US, elles vont littéralement se faire plomber judiciairement par les souscripteurs de prêts et les souscripteurs de MBS, les uns voulant faire annuler leurs emprunts, les autres voulant se faire rembourser à valeur nominale.
On peut dire, qu’elles sont prises entre le marteau et l’enclume.
Mais, ce n’est pas pour autant qu’elles manquent d’air.
Merrill Lynch lance un nouvel appel au marché, histoire de « diluer » encore plus le capital.
Bien entendu, la raréfaction des couillons finit par poser problème à ces augmentations de capital.
Dimanche 3 août 2008
Il serait trés intéressant de voir des actions collectives se mettre en place.
La titrisation des prêts pourris type subprimes n’a pas été présenté honnêtement et clairement aux investisseurs et en particuliers aux banques européennes.
Les grandes banques européennes seraient donc en droit monter des « class actions » contre les banques américaines qui se sont permis une telle escroquerie.
Il serait en effet injuste que ce soit les banques de dépots (donc chacun d’entre nous) de payer l’addition de cette escroquerie phénoménale.