200 000 employés de l’état de Californie réduit au salaire minimum.
C’est, tout le monde l’aura compris, très bon pour la consommation, l’immobilier, le rendement fiscal.
On y voit la très classique déflation des années 1930 avec la très classique dégringolade, et la très classique inégalités.
Les péquenots se serrent la ceinture, pendent ce temps là, les voyous de Wall-Street entament la danse des milliards.
Bien entendu, on aurait pu éviter la crise de manière bien moins coûteuse, en aidant les victimes du système, et non les profiteurs.
Mais on en est encore à vouloir défendre le si-parfait système.
De la déflation Laval de 1935, sortit le front populaire et une forte poussée communiste (de 750 000 voix en 1932 à 1 500 000 en 1936).
Smicardisation de la société, tiers-mondification, en attendant quart-mondification.
Dans un marché de l’emploi qui s’affaiblit, on ne peut que constater la parfaite imbécilité de politiques pro-cycliques.
Attendre un rebond de l’immobilier dans ces conditions ? Les personnes réduites à ce tarif là sont au seuil de survie.
En Californie, il serait logique d’atteindre 90 % de chute des prix. En attendant, à 30 %, on n’est pas trop mal placé.
Les banques vont donc accélérer leurs faillites, entrainant dans celle-ci les finances des autorités locales, non assurées pour leurs dépôts et leurs trésorerie.
Vive le petit père des peuples schwarzy. La blague du jour : « La Californie est en avant-garde des USA »…
Dimanche 3 août 2008