L’échec des négociations à l’OMC sonne un glas. 
C’est celui de la mondialisation ou globalisation suivant la terminologie anglo-saxonne.
les résultats espérés de la négociation étaient quasi-nuls, et les risques énormes.
Pour certains pays, ceux du sud principalement, c’est, plus la peur de la révolution que la révolution elle-même qui a été un frein puissant.
N. sarkozy et la bourgeoisie française, dans ce contexte là, arrivent bien tard, avec leur offensive tous azimuts, contre tous, les contrats de travail, les chômeurs et le 25°plan de redressement de la sécu.
On va taper dans les caisses des mutuelles.
Encore une manoeuvre des années 1780 (la caisse d’amortissement), qui réapparait.
Décidément l’histoire repasse vraiment les plats.
Le problème, c’est comme me l’a posté Jambon (merci), une imprévoyance des crises.
Pourquoi ? Parce que, idéologiquement, le système est tellement parfait qu’elle n’est pas possible.
Or, on voit le résultat de la globalisation et de son avatar l’union européenne : la guerre, la misère, la faim.
La matrice anglo-saxonne est morte, mais les classes dirigeantes, notamment européennes, refusent de l’admettre.
On vient de mécontenter les cadres, les fonctionnaires, les vieux. Tout ce qui faisait la stabilité sociale.
La classe ouvrière, et plus généralement, les classes populaires étaient -déjà- massivement entrées en rébellion, dans le vote FN.
Les intervenants à l’OMC vont réessayer, n’en doutons pas, de réanimer le cadavre.
En attendant, la situation immobilière empire chaque jour dans les pays anglo-saxons (Californie : – 43 % en volume et – 30 à 35 % sur les prix) et la bulle française est beaucoup plus importante.
les restaurateurs français voient leur chiffre d’affaire baisser de 30 %.
N. Sarkozy peut être content. Les fruits de sa politique sont éclatants partout.
Samedi 2 août 2008
A Patrick: « Or, on voit le résultat de la globalisation et de son avatar l’union européenne : la guerre, la misère, la faim »
L’union européenne a justement été créée pour cette raison : éviter la guerre, la misère et la faim. Résultat : nous faisons parti des premières générations depuis des siècles (à par ceux nés avant 45) à ne pas avoir connu la guerre sur le sol français. De plus, l’économie européenne a connu un développement conséquent durant cette période.
Deuxieme remarque: »N. Sarkozy peut être content. Les fruits de sa politique sont éclatants partout ».
Dans un de ces derniers articles « les petits ruisseaux ne font pas les grandes rivières », Jacques Marseille annoncait ces chiffres: la dette publique de l’état a augmenté au premier trimestre de 41 milliards d’Euros soit un total de 1250 milliards d’Euros (dette qui était quasiment nulle en 1980!). Les économies générées par les nombreuses réformes effectuées par le gouvernement depuis l’élection 2007 sont estimées à 7 milliards d’Euros.Parallèlement,l’augmentation de 1% des taux de la BCE a augmenté les charges de la dette de 7 milliards d’Euros, soit un jeu à somme nulle!!
Et pourtant a-t-on seulement le choix? Faut-il au contraire continuer à ne rien faire, à faire évoluer la dette dans des profondeurs abyssales avant de transmettre lachement le problème à la génération suivante?
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