Pour répondre à un certain nombre d’objection, je dirais que le problème essentiel du capitalisme, c’est celui du débouché.
Ce problème est récurrent depuis la dernière grande crise « d’ancien régime » qui en Europe date de 1846-1848.
C’était une crise de subsistance, classique de mauvaise récolte, aggravée par la maladie de la pomme de terre.
Alors, on essaie, d’accroitre le débouché, d’abord au 19° siècle par l’expansion coloniale, puis au 20° siècle par la globalisation.
Bien sûr, ça ne donne pas les résultats voulus, pour une simple raison, dans les deux cas, les peuples n’ont que peu ou pas de pouvoir d’achat.
La Chine est un atelier US, qui dépend de la demande US.
Par ce que pour développer son marché, il faudrait des augmentations de salaires, et pour ceux, des conflits sociaux et la démocratie.
Le contenu économique de la démocratie, c’est le partage de la valeur ajoutée.
Il n’y en a plus en occident, il n’y en a pas dans les pays émergents.
La crise US détruira donc aussi impitoyablement les USA que la Chine, l’excédent de l’un étant le déficit de l’autre.
De plus, les monceaux de devises accumulées sont de la monnaie fiduciaire en tout genre.
Plutôt que de monnaie fiduciaire, je préfère parler de monnaie du cocu.
Pour répondre à une autre objection, qui recoupe une autre donnée anti démocratique, la dette, il faut bien comprendre que les gouvernements se mettent eux-mêmes et nous aussi dans la m…. ouise.
En effet, ils demandent aux banques de leur prêter un argent qu’elles fabriquent à coût nul et dont elles leur facture les intérêts.
Si, en France, nous n’avions pas de dette en 1980, c’est que jusqu’en 1973, l’état frappait monnaie à son compte et toujours à coût nul, et bien sûr, sans se facturer d’intérêts.
Après, on vous dit, « il faut faire des efforts (financiers) » et donc sabrer la protection sociale. C’est toujours contourner la démocratie.
Pour faire une remarque à part, c’est la première fois depuis 1846-1848, que le système économique est capable de refabriquer une crise de subsistance, généralisée.
Mardi 5 août 2008
quelles solutions apportées a ces crise systémique ? les systèmes économiques communistes du 20 ème siècle n’ont pas fait le poids face au dynamisme des démocraties capitalistes occidentales. Le partage de pas grand chose sous système communiste ou antilibérale ne semble pas être la bonne voie. il est vrai que la confiscation des richesses par un nombre de plus en plus restreint sous système capitalist, n’est pas terrible n’ont plus.
ALORS QUE FAIRE ? REVENIR AU ANNEES SOIXANTES OU L ETAT
BATTAIT ENCORE MONNAIE ?
DESOLE POUR LES COQUILLES, J’ AURAIS DU MIEUX RELIRE
@Patrick
« Pour faire une remarque à part, c’est la première fois depuis 1846-1848, que le système économique est capable de refabriquer une crise de subsistance, généralisée. »
Avec une donnée de taille différente; le nombre d’individu assujeti au risque. Pour notre seul monde civilisé, la somme faite des citadins, des exclus sociaux enclavés dans des zones périphériques urbaines, des inadaptés à des conditions quotidiennes plus rudes ect, me donne la même nausé que l’on ressent face à un grand vide.