C’est la catastrophe en direct live chez nos amis anglais. Août se révèle être « à la baisse » comme les mois précédents : selon Rightmove, site Internet leader dans ce secteur, le prix moyen demandé pour un bien a chuté de 4,8 % par rapport au mois d’août 2007, à 229.816 livres sterling (291.601 euros). Dans la capitale Anglaise, le prix moyen d’un logement a perdu 21 000 livres sterling en un mois. A ce rythme là (-5,3% en un mois), il vous suffit de sortir vos calculettes et d’extrapoler un peu pour deviner quand les 100 000 premières livres sterling auront été économisées.
Cela dit, Août est un mois à part dans les transactions, ici comme ailleurs et les négociations à la baisse sont plus aisées. Il n’empêche, les stocks explosent et, historiquement parlant, le nombre de transactions se rapproche du record établi en 1959, record le plus bas je précise…
Par ailleurs, les économistes de Standard & Poor’s nous livrent leurs prévisions immobilières pessimistes sur le marché immobilier européen. Encore une étude, encore des projections, et je ne traite pas en détail, le mieux étant pour vous de lire la version vulgarisée que j’ai trouvée sur le web. Je vous laisse le soin de lire ou non
Trends.be : « Immobilier : après les Etats-Unis, une grave crise menace l’Europe«
j’ai justement quelques photos d’annonces immobilières avec rabais sur la station Les Arcs, exprimés en Livres et en Euros, mais je ne sais pas où vous les envoyer. Merci
je cite l’article que vous rapporté:
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Pour l’Hexagone, Standard & Poor’s table sur une «stabilisation ou un déclin modeste».
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Raisons de cela:
– prêts à taux fixes
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– prêts hypothécaires peu répandus (donc un endettement des ménages maitrisé)
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– trés peu de revenu des ménages indexé sur les marchés financiers ( stock options…)
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– retraites par répartition non indexées sur les marchés financiers (contrairement aux fond de pension américain ou anglais)
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– Sécuité Sociale mutualisée, publique et universelle (contrairement au pays anglo-saxons qui dépendent de mutuelles privées donc fortement dépendantes des ressources des marchés financiers)
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Le probléme des pays Anglo-Saxons, ce n’est pas les « subprimes », c’est d’avoir basé leurs secteurs stratégiques (santé, retraite, …) sous la dépendance des milieux financiers suspects de Wall Street ou de la City
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» Wall Street got drunk » a dit G.W.Bush
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Quand le Dow Jones va commencer à perdre les 1400% (Mille Quatre Cent pourcents) d’augmentation des derniéres années, les USA devront nationaliser des pans entiers de leur économie et mutualiser les pertes sur l’ensemble des contribuables américains.
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http://finance.yahoo.com/echarts?s=^DJI#chart2:symbol=^dji;range=my;indicator=volume;charttype=line;crosshair=on;ohlcvalues=0;logscale=off;source=undefined