Souvent, dans les situations désespérées, dramatiques, où l’on lance un SOS, il y a une note pittoresque, celle des flambeurs.
Malgré la situation ou peut être à cause d’elle, ils jouent, continuent à jouer, plus intensément, certainement plus fort.
Aujourd’hui, pourtant, les nouvelles locales ou nationales ne sont pas bonnes.
A côté de chez moi, le lotissement de 22 000 M2 que devait acheter N… à 77 euros le M2 ne se fera pas.
La liste des clients était vite faite : zéro, malgré des « cadeaux », de 15 % du prix.
Fort recul du prix des appartements nous dit Century 21 (bientôt 2.1 ?), volonté de briser la langue de bois ?
Au figaro, le représentant des notaires conseil d’accepter des offres réalistes, y compris et surtout à Paris, ou, pour d’autres, les prix ne baisse pas.
Ce sont les intermédiaires, qui vivent de commissions, qui rompent la langue de bois.
le nombre de chômeurs américains est en porte-à-faux avec la si brillante croissance annoncée, « trop belle pour être vraie. »
Les bourses dégringolent dans un accès de réalisme.
Et on parle aujourd’hui de récession US.
Le flambeur, à l’heure actuelle, c’est le vendeur, ou le bailleur, qui refuse de réévaluer ses prix, à la baisse.
Bien sûr, ils sont nombreux, mais ce n’est pas parce que l’on est nombreux que l’on a raison.
Dans un cas de retournement, soit on a la capacité financière de ne pas réaliser, de camper sur ses positions (cas des quartiers riches qui baissent le moins), soit on ne l’a pas, et dans ce cas, il faut, au contraire dans la conjoncture, réaliser au plus vite, soit à la vente, soit à la location.
Quitte à lâcher un peu.
Un clou chasse l’autre. Ceux qui ne seront pas obligés de vendre essayeront, quand même, de rentabiliser tant soit peu leur bien. Ils loueront, ou tenteront de le faire.
Dans d’autres cas de figure, on peut se demander si des « modèles » économiques sont perdurables, tels ArcelorMittal.
On dit aujourd’hui qu’il y a rupture entre Nicolas Sarkozy et François Fillon sur les priorités, pour l’un c’est l’industrie lourde, pour l’autre, c’est la finance.
Bien entendu, F. Fillon, n’a pas compris l’intérêt tout relatif du torche-cul.
Dans les régions touchées par la débâcle industrielle, l’immobilier est bon marché. mais aujourd’hui, au niveau industriel, ce sont des pays entiers qui sont à reconstruire et qui doivent enclencher une nouvelle révolution.
C’est celle des économies d’énergies et du renouvelable.
vendredi 5 septembre 2008
Un commentaire
Les commentaires sont fermés.