Scrogneu-gneu de scro-gneu-gneu…

Moi, je savais bien que supprimer le service national, c’était une erreur.
Vous vous rendez compte : pas savoir faire le mur, ne pas connaitre les joies du 2°pompes, ni savoir ouvrir les canettes avec les dents, sans compter les concours de pets, tout un pan de la vie qui manque, quoi.
Ah, si, j’ai appris quelque chose d’instructif. Si, si, je ne raconte pas une crack.
A l’époque, en 1982, il parait que l’OTAN aurait tenu 48 heures en cas de conflit classique.
Bien entendu, en cas d’attaque de week-end, c’était râpé.
On avait vu, dans les années 1980, les rebelles salvadoriens reprendre à partir de vendredi 12 H, le terrain perdu en semaine, face aux gouvernementaux, partis se reposer…
Bien entendu, une autre option était possible : écourter le délai en se rendant en masse, et par cette manoeuvre habile, paralyser l’armée rouge (les scandinaves avaient sérieusement étudié cette option).
Et ben maintenant, grâce à not’ merveilleux gouvernement, retour au bon sens.

On va convertir des casernes en cité U. Bien. Moi, où j’ai fait le service, il reste plus qu’à contruire la fac à côté.
C’est le maire de Metz, aussi qui va être content. Il va pouvoir coller des 300 M2 à chaque étudiant. (6000 départs, 4500 étudiants)
A Nancy, ça risque de ne pas suffire, au contraire : 47 000 étudiants, 400 départs.
Résumons : 2 200 000 étudiants, 150 000 logements, 2500 construits chaque années, 6000 pourront être reloger en casernes…
Plus que huit cents ans, et le problème est résolu.
Je respire.

Vendredi 5 septembre 2008.