Les chimères

Nous vivons une époque de chimères.
Les gouvernants occidentaux sont dans une planète où la vérité et la réalité n’a plus de prises.
Dick Cheney se prend pour le représentant d’une grande puissance en allant provoquer la Russie.
Le sinistre des finances défuntes britanniques Alistair Darling veut relancer l’immobilier par la baisse des taxes, et C. Boutin se dit qu’il n’y a pas de stocks.
Effectivement, il y a peu de stocks, mais DE LOGEMENTS NEUFS INOCCUPES.
Ce que j’ai constaté au cours des années, c’est que des immeubles, ça peut représenter un nombre très variable de logements. De 1 à plus de 30… Le même.

Et il y a une différence fondamentale entre posséder un bien hérité, qui coûte peu, médiocrement entretenue, et le même bien refait à neuf, avec des traites sur le dos du propriétaire.
Dans un cas, il peut être philosophe, dans l’autre il est dans la M…ouise.
On a crée la conjoncture où le propriétaire avait un bien qui ne l’intéressait que peu ou pas, à une conjoncture où la remise sur le marché l’a endetté et/ou a siphonné son épargne.
Dans les eux cas, le changement de paradigme est là. Mais madame Boutin est contente, officiellement le stock n’est pas là.
Alistair Darling, lui, en vrai néo-libéral, taille dans les impôts, source de tous les maux.
Faisant cadeau de 1750 £, il croit soutenir le marché.
1 % de baisse, c’est le même montant gagné, 10 %, c’est dix fois plus.

Mais dans les deux cas, la relance est complètement illusoire.
Le stock est tel, que le montant des mesures confine au ridicule.
On veut combattre un ouragan.

Jeudi 4 septembre 2008