L’an II

Avec l’an II de la crise, on revoit l’héroïsme fleurir.
Ben Bernanke, après s’être arraché les cheveux a décidé de changer de technique. Désormais, il s’en fait (des cheveux).
On peut le voir, sur la photo, (cela l’a passablement rajeuni), en train de vouloir sauver Lehman Brothers, emporté par un attelage fou.
Mais au pays de Superman et où, dans les coins les plus sordides on rencontre les super-héros à foison, toujours à courir après une BA à accomplir, où il faut sauver l’innocent le méchant et punir le méchant l’innocent (nouvelle version), le Timing est toujours trépidant.
Cela Tombe bien, car du sport s’annonce en perspective.
Après l’humour involontaire de certains, je le rappelle : « la nationalisation des GSE a sauvé la finance américaine pour 6 mois à un an », on voit que la durée de sauvetage a passablement et notablement raccourcie (6 à 12 jours ?).

La FDIC, après 13 banques est notablement éprouvée. Au 31 décembre dernier carat, elle sera sans un picaillon. La FED sera raide.
Il faudra faire appel aux grands ancêtres : Paulson, après l’achat d’un slip léopard, sautera de lianes en lianes, poussant de puissants cris, pour voler au secours de 100, non 200, non 500, bon, plusieurs milliers de princesses banques en détresses.
Voir, il faudra, peut être, attendre de plus grands ancêtres encore, et guetter le son du clairon de cavalerie ?
Tout cela finira autour d’un pow-wow, avec le grand chef Tipi blanc cassé. 

Y a pas à dire, la plus grande industrie américaine, aujourd’hui, c’est bien le cinéma.

Vendredi 12 septembre 2008