SAS : le titre en hausse de + de 15 %

Sas_b737683_sednm Le titre SAS a terminé vendredi en hausse de 15,34% à la Bourse de Stockholm, à 55,25 couronnes, dans un marché en hausse de 2,43%.

Raison d’un tel « succès » : le groupe a confirmé vendredi dans un communiqué « mener des discussions » sur l’avenir du groupe, sans toutefois dévoiler le nom de ou des entreprises concernées.

Vendredi, les médias faisaient état de possibles discussions du groupe scandinave avec la compagnie allemande Lufthansa.

« Etant donné les spéculations dans les médias aujourd’hui, SAS confirme qu’il est dans un processus d’évaluation des diverses possibilités d’ordre structurel. Dans le cadre de ce processus, SAS mène des discussions sur une possible solution structurelle », indique le groupe dans un bref communiqué. « Il faut souligner qu’aucune décision n’a été prise », ajoute le texte.

Les analystes estiment que Lufthansa pourrait racheter la compagnie SAS. L’opération devant lui permettre de renforcer sa position sur un secteur européen en pleine consolidation. Interrogée par l’Agence France Presse (AFP), une porte-parole de la compagnie allemande, Claudia Lange, n’a pas souhaité faire de commentaire sur le sujet. Du côté de l’Agence Reuters, des sources ont fait savoir que « des négociations exclusives sont maintenant en cours ».

La cotation du titre SAS avait été suspendue à11H40 GMT après un bond de 11,17% puis reprise peu avant 14H00 GMT.

Le groupe aérien SAS est dans le rouge depuis le début de l’année, le ralentissement économique et la flambée des prix du pétrole étant loin d’arranger sa situation financière. Mi-août, il avait annoncé qu’il allait amplifier son programme de restructurations, lequel conduira à une réduction globale de 10% de sa flotte et la suppression de 2.500 emplois.

Le groupe SAS est détenu à 21,4% par le gouvernement suédois, à 14,3% par le gouvernement danois et à 14,3% par le gouvernement norvégien.

Rappelons que Scandinavian Airlines System avait renoncé en juin à vendre sa filiale espagnole  Spanair – aujourd’hui tristement célèbre – en raison d’un ralentissement du secteur du transport aérien.

Quelques semaines après, Spanair dévoilait un plan social impliquant le licenciement de 1 100 personnes sur les 4 000 employés. Dans la même optique de réductions de coûts, neuf lignes, considérées comme non stratégiques et non rentables, seront supprimées à l’automne. La compagnie prévoit également d’immobiliser une quinzaine d’avions au cours des mois de septembre et octobre. A l’issue de la réduction de ses capacités, Spanair couvrira seulement 80 % de son réseau actuel, mais demeurera la deuxième plus grande compagnie aérienne sur le marché espagnol, toujours derrière Iberia.

Sources : AFP, Reuters, La Tribune

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