La Punition…

Certain ont un sens de l’humour, très involontaire, quoique finalement, avec un peu de recul, très développé.
Vous vous souvenez du mois dernier ? Une guerre Russo-géorgienne, aussi vite finie que si on tirait une chasse d’eau.
En Grande-Bretagne, aux Zétazunis, dans les anciens pays de l’est, certains voulaient « punir » économiquement la Russie. Il faut leur reconnaitre un sens de l’humour démesuré, bien qu’ involontaire.
Bien entendu, pour punir quelqu’un de cette manière, il faut être soit même dans une forme olympique.

Dans la même forme que le marché immobilier, l’économie anglaise ou américaine.
La récompense donc, est pour les bons : « La Réserve fédérale (Fed) a injecté 70 milliards de dollars dans le système bancaire pour amortir le choc et permettre aux banques de se refinancer.  « 
On le voit au montant, M. Paulson a donc économisé beaucoup d’argent public en ne sauvant pas Lehman Brothers.
On le voit, dans cette configuration, il n’y a AUCUNE manière de faire qui soit bonne. A part de refermer le monopoly et repasser aux choses sérieuses.
La BCE a du injecter 30 milliards, et on lui en a demandé 90.
Le risible fond « anti-faillite » crée par dix banques avec 70 milliards de $, comme je l’invoquais dans « lundi Noir », ne tiendrais donc pas longtemps en cas de problème.
Le « non-sauvetage » de la banque, vertueux entre tous, aura donc couté à travers le monde, la modique somme de plus de 200 milliards de $.

C’est le propre d’une crise. Chaque étape est plus couteuse que la précédente, et en matière immobilière, le sens évidemment sera différent, la chute sera plus sévère à chaque coup de boutoir que subiront les banques.
A votre avis, ont elles réellement la tête à penser à l’immobilier, en ce moment ?
La finance internationale, ça vire sado-maso, ces temps-ci…

Lundi 15 septembre 2008.