D’après le décervelé qui nous tient lieu de premier ministre, notre pays est en faillite, contraint d’emprunter, toujours plus…aux banques.
Et le même premier ministre veut créer une structure, pour sauver…les banques.
La cohérence et le simple bon sens ne l’étouffe guère.
A la fin de la semaine dernière, le plan Paulson, un montant « colossal » de 700 milliards était voté. Les 700 milliards se sont révélés être une brindille.
Les annonces en tout genre ne produisent que des effets de quelques heures, de quelques minutes, voir pas d’effets du tout, à l’image de la baisse « coordonnée » des taux des banques centrales.
Face à l’économie réelle (surévaluée à 45 000 milliards de $), l’économie financière pèse 50 fois plus.
Il est donc vain de vouloir sauver les banques. Vain et inutile.
On aurait voulu sauver les banques, il fallait sauver les emprunteurs, agir et aider LA POPULATION.
Certains disent qu’on ne fait pas comme en 1929. On fait exactement la même chose, en pire.
Les incultes croient (ou font semblant de croire) ce qu’on leur dit. En réalité, le gouvernement Hoover avait été très activiste contre la crise, mais en fin de compte, il avait du en convenir, c’était la population qu’il convenait d’aider, pas les banques.
Mais tout changement est progressif. Le Royaume-uni sombre dans les nationalisations à tout va, en commençant -d’abord, mais pas exclusivement- par les banques. Après, il y aura tout le reste qui va suivre.
En attendant, le torchon brule entre Reijkjavik et Londres.
Le parcours de nos hommes politiques va suivre celui de Pierre Laval. Homme de la déflation en 1935, pour laquelle « il n’y avait pas d’alternative », il déclare à son procès en 1945 que « l’économie financière n’a aucune importance, et que ce qui compte, c’est l’économie physique »…
Emblème de la crise, Air France qui « suspend » sa ligne Los Angeles- Londres.
Des souffrances dans l’économie réelle vont se multiplier, et je préfères prêter attention à ces souffrances là, qui vont concerner beaucoup de gens, qu’aux tourments de joueurs, qui ont joués, perdus, et qui veulent quitter la table de jeu avec les sommes de départ.
A ceux-là, on peut rajouter tous ceux qui se sentaient persécutés par les impôts (sur le revenu)…
Patrick,
Si on sauve pas les banques, on ne serait pas la en train de lire ce blogs mais plutot en train de faire la queue pour se voir servir la soupe populaire..ils sont le sang de notre system economique.
On ne va pas revenir au Troc??
L’issue de cette crise multidimentionelle semble être cousue de fil blanc.
Progressivement face aux contestations légitimes croissantes contre cette finance apatride mondialisée,une refonte totale du système monétaire international va nous être insidieusement imposée , basée…j’vous l’donne en mille… sur…l’étalon OR pardis !
Ce métal si précieux vendu massivement par l’ensemble des banques centrales ces dernières années.
Mais par qui donc tout cet Or a-t-il été acheté ? …et dans quel but ?
Etonnant que cet aspect soit rarement, pour ne pas dire jamais, évoqué par les spécialistes ‘monétaires’ invités sur les plateaux tété !
encore une erreur bien compréhensible Boa, du à des paramétres faussés.
La création monétaire peut relever de l’état purement et simplement, et le financement courant de prêts croisés des acteurs.
Dans ce cas de figure, on a un pays très connu, ce sont les USA de la guerre civile. Les fonctions de la banque centrale ont été assurées par le trésor, la guerre payé par la création monétaire, et les emprunts ne servaient qu’à éponger le surplus de circulation fiduciaire.
Lincoln avait tranché dans sa première phase de mandat et débarqué les banquiers. On dit qu’ils ne furent pas étrangers à sa mort.
URGENT
La seule banque française à 0% de risque:
La banque postale = banque d’état qui ne dépend pas de la bourse et qui n’est pas infectée par les subprimes.
Les autres risquent de faire faîte et la garanti de l’état c’est pour rassurer mais c’est du pipo. Le fond de garanti ne pourrait indemniser que quelques milliers de personnes et l’état hyper endetté n’a pas les moyens.
Faites vite avant la panique pour sauver vos économie. Faites comme moi, vite vers la banque postale.