USA : ça sent le sapin.

Billet_funeraire Deutsche Post va supprimer 20 000 emplois aux Zétazunis : « le groupe parlerait d’un « bain de sang », pour qualifier ce qui se prépare aux Etats-Unis, affirme le Frankfurter Allgemeine Zeitung.  « 
La logique est simple, pour la banque, il n’y a plus rien à tirer là-bas, seulement des embrouilles et mauvais coups : « les risques ne sont plus calculables et les coûts ne sont plus maîtrisables  « .
Enterrement de première classe.
Le pays se révèle comme le « trou noir » bancaire. Les excédents commerciaux colossaux des pays étrangers sont destinés à la vaporisation.
La meilleure preuve en est la destinée de ces fortunes Saoudiennes, Russes, Chinoises, gagnées par beaucoup, et perdus par une poignée, par des placements hasardeux.
Et ces pays, « bénéficiant » souvent d’une monnaie liée au dollar, par un lien fixe (le peg) voient arriver sur eux une machine folle.

Contrairement à ce que l’on dit, les occidentaux ont une dernière carte. Ils leur reste leur monnaie. Bien que celle-ci soient sujettes à caution, il est clair qu’ils peuvent la fabriquer, jusqu’à plus soif, et que les autres pays, eux, n’ont que leur stocks de monnaie.
La totalité des réserves chinoises, peut, en effet, être imprimée sur un billet.
La monnaie dette aura remplie sa fonction : dans le crédit crunch, on demande les contreparties et les pertes réalisées lors des ventes aspirent les réserves en $.

Nouvelles du Canada : Toronto voit les prix de l’immobilier baisser de 13 % en un mois (Toronto Real estate) . L’Ontario concentrait l’industrie automobile canadienne, fortement dépendante de Detroit et des « Bigs threes » et là aussi, sévissait une bulle immoblière. « L’ile témoin », l’Islande, nous laisse présager jusqu’où peut aller la crise : le chômage va passer de 2.5 à 10 % de la population active, « Une forte récession se profile à l’horizon, avec une contraction particulièrement importante de la consommation des ménages.  » Quand aux prêts qu’ils espérent soutirer à différents pays, il ne sont qu’un sparadrap. Que pourront faire 10 milliards, face à un secteur bancaire démesuré ? C’est reculer pour mieux sauter et l’avenir s’appelle dévalorisation immobilière, hyperinflation et banqueroute extérieure. La population immigrée, là-bas, doit être en passe de tomber à zéro… Demain, risque d’être pire. Seule l’aide extérieure évitera la faim.

Lundi 10 novembre 2008.

(8 commentaires)

  1. « Demain, risque d’être pire. Seule l’aide extérieure évitera la faim.  »
    _Frère âne ne vois-tu rien venir?
    _ »Je ne vois rien que la monnaie qui poudroie, et les cadavres qui verdoient. »
    Sust

  2. L’article que vous citez « Detroit et des « Bigs threes » est ancien « Semaine du 22 avril au 28 avril 2008 » ,la baisse de 13% correspond à une baisse trimestrielle (Janvier/Février/Mars 2008 comparé à l’année précédente Janvier/Février/Mars 2007)

  3. C’est en fait le nombre de de maison vendu qui baisse de 13% : « Au premier trimestre, 75 467 propriétés ont changé de main au pays, c

  4. C’est en fait le nombre de de maison vendu qui baisse de 13% : « Au premier trimestre, 75 467 propriétés ont changé de main au pays, c

  5. non, l’article ne concerne pas la baisse de 13 %, celle-ci est d’octobre. J’ai mis l’article pour illustrer le propos, un malaise -relativement ancien- est devenu cataclysme, récemment, le mois dernier.
    Je recherche l’article sur la baisse de 13 %, je mettrais le lien plus tard (je ne le retrouve plus, et c’est la presse anglophone, je peine plus à rechercher)…

  6. 13%/an, c’est une variation assez classique pour un krach immo. C’est comme Paris en 1993 ou Londres en 1990 et en 2008. Les extremes que ne connaisse dans des pays développés sont le Japon en 1990 (-50%) et la France entre 1948 et 1951 (-80%sur 3 ans).

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