Bien entendu, on ne compte pas ici détailler les longues années pendant lesquelles Arlette Laguiller a pu utiliser ce fantastique moyen de locomotion pour aller pointer à l’heure au Crédit Lyonnais. Le SOLEX (voir ci-contre), c’est le petit nom du World Solar Index, l’indice des valeurs liées (de près ou de loin) à la mise en oeuvre de l’énergie solaire pour produire de l’électricité (bien peu, en fait) au moyen de la conversion de lumière en courant dans les cristaux semi-conducteurs le plus souvent faits de silicium. Réglons tout de suite le cas du graphique, il a démontré une résistance étonnante face à la crise boursière vu qu’il s’est maintenu en hausse jusque janvier 2008. Puis un rebond s’est produit et il a fallu attendre septembre 2008 pour le voir s’effondrer … En un pareil contexte, c’est tout dire! On imagine combien les investisseurs étaient confiants dans les marges de profit des entreprises lumineuses et écolos.
L’écologie, comme dit mon voisin du dessous, c’est la nouvelle bulle (lui, il dit attrappe-couillons, mais il est moins politically correct que moi et il s’en fout, il est retraité). Chez nous, en Italie, on recoit des flyers sponsorisés par le gouvernement Berlusconi par dizaines pour se faire installer des panneaux solaires sur le toit. Alors bien sur, ca fait douter du bien-fondé de l’opération (le vernis écolo contre la réputation d’entourloupeur de Berlu, c’est le pot de fer contre le pot de terre) … Ceci d’autant plus que les nouvelles ne sont pas bonnes sur le front de la lumière blanche: en effet, certaines prévisions font état d’une telle surproduction de panneaux en tout genre que les prix pourraient dévisser jusqu’à -40% en 2009! (Là, on comprend tout de suite bien mieux le pourquoi du comment des flyers …). L’édito des matières premières parle « seulement » de -15%; mais meme là, on se dit que mon voisin du dessous n’a pas tort, finalement. Retenons aussi que les panneaux en surproduction ont vraissemblablement été produits pendant la période de la flambée des matières premières de début 2008; la conséquence est encore plus négative puisque l’on aura donc un gros stock de choses à prix de revient très élevé … Et quand je pense que je connais des gens qui se sont endettés récemment pour faire poser ces machins-là sur leur toit en plein début de crise! Quel gachis!
Au moins, ceux qui arriveront sur le marché seront moins chers…
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