La Foire d’empoigne au G 20.

Images Petit Nicolas, qui était arrivé pour nous aligner sur les states, s’est trouvé un autre papa. Il s’appelle Dimitri.
Avec son dynamisme et la foi du nouveau converti, il a durement attaqué Deubeuliou, en regrettant que le président élu des zétazunis ne soit pas au G20.
Celui-ci, pas fou, n’a pas envie de se compromettre à fréquenter un personnage, non pas grillé, comme Deubeuliou, mais carbonisé, réduit en cendre.
Il faut dire que celui-ci, à son habitude, y va fort en matière, d’oeillères, d’autisme et de positions tranchées et définitives : « Cette crise n’est pas l’échec de l’économie de marché. Et la réponse n’est pas de réinventer ce système  » .
Pourtant, même les rats (les britanniques) ont quittés le navire.

 » Les Américains n’ont pas apprécié que Nicolas Sarkozy explique que le sommet se déroulait chez eux parce qu’ils étaient à l’origine de la crise « .
En ce qui concerne la superpuissance de retour que certains célébraient avec l’élection de barack Obama, celle-ci est aux abonnés absents, bien avant, d’ailleurs l’élection présidentielle et l’interrègne.
Rien n’est donc sorti du G 20, sinon quelques phrases tarabiscotées, que personne ne comprendra.
Le monde va continuer à fonctionner comme il fonctionne depuis quelque mois, en cherchant son équilibre SANS les zétazunis.
Monde renouvelé, d’ailleurs, autour d’un concept révolutionnaire, celui de l’état-nation : « Je ne comprend pas que, juste après que l’Etat a évité le pire, certains mettent déjà à nouveau en garde contre un excès de régulation. « 
Les « machins« , chers au général De Gaulle, ont surtout brillé par leur inexistence, leurs formules creuses, et la « réponse mondiale », c’est surtout des « réponses nationales » cumulées.

Il n’y a, désormais, rien à attendre d’outre-Atlantique. Un internaute me demandait, quand est-ce que la crise finale commencerait. Elle a déjà, insidieusement commencée par la vacance du pouvoir. Seule la date de la visibilité n’est pas connue.
Le gouvernement US va se retrouver avec une création monétaire qu’il ne maitrise plus, et va entrer en conflit avec le complexe militaro-industriel et le pentagone, pour raisons budgétaires.
Le marché immobilier aura été le révélateur de la crise. Plombant les comptes des banques, les comptes de la FED, les comptes du gouvernement, il crée les conditions de la remise en cause générale des cercles de pouvoirs aux USA. La dérive continue de Fannie Mae, Freddie Mac, des banques, maintient et accroit la pression sur le budget et le gouvernement.
On arrive à une chose rarement vu sous le soleil. Une puissance battue, non pas militairement, mais par le poids d’un l’immobilier hypertrophié.
Le dit gouvernement, comme d’autre, ne cherche qu’à « relancer le crédit »… Effort visiblement vain et condamné d’avance, mais qui repose sur la marotte antérieure, déjà décédée.

Samedi 15 novembre 2008

(2 commentaires)

  1. En lien l’émission « ce soir ou jamais » de France3 traitant du G20.
    Ce G20 n’est qu’un directoire totalitaire très mal perçu (à bon escient) par les pays Emergents.
    Vaiju Narvane n’est pas dupe, bravo à cette brillante indienne.
    G20 marchepied évident, en période de panique mondiale plannifiée, à la mise en place du Gvt Mondial !

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